Que signifie les interférences de la Russie dans l'élection présidentielle américaine de 2016 et à quoi faut-il s'attendre dans le futur?

Alors que les cyberattaques se multiplient, touchant gouvernements et entreprises, un nouveau métier émerge : celui de ″pirate éthique″. Depuis 2008, un cursus unique en France forme des professionnels de la sécurisation des cyberdonnées. Au programme : espionnage, contre-attaque et recherche de failles dans les systèmes... pour la bonne cause.

Dans un contexte de dépendance accrue aux outils informatiques et d'interconnexion des systèmes au niveau mondial, la cyberpiraterie est devenue un enjeu sécuritaire majeur pour les Etats. Comme sur d'autres fronts, la montée en puissance de la Chine dans ce domaine inquiète.

Soupçonné par le FBI d'avoir dérobé plusieurs millions de dollars à quelque 217 banques et établissements américains, le jeune pirate informatique, arrêté à Bangkok, ne laisse d'intriguer.

Une poignée de sociétés américaines, chinoises et françaises s'attachent à dénicher des défaillances dans les logiciels grand public. Elles les revendent ensuite, à prix d'or, à des Etats "amis".

Entre Américains et Russes, la dissuation a changé de nature : elle n'est plus nucléaire, mais informatique. Au point que la CIA vient d'accuser Moscou d'avoir pesé dans la victoire de Trump.

L'e-commerce ne cesse de progresser, avec 20 milliards d'euros dépensés au premier trimestre 2018 en France, et en parallèle une baisse des fraudes. Le taux de fraude a ainsi été réduit à 0,161% en 2017 contre 0,210% en 2016. Une bonne nouvelle, et pourtant ce chiffre doit encore diminuer, la fraude aux paiements entraînant des milliards d'euros de perte.

Cette forme d'escroquerie sur Internet fait des ravages. Cliquer sur un lien d'hameçonnage ("phishing") peut arriver aux meilleurs d'entre nous : parfois nous sommes pressés, parfois les hackers sont très malins. Quelle qu'en soit la raison, peut-on désigner un responsable ?

Des anciens du renseignement de l'armée israélienne ont donné naissance à des sociétés de cybersécurité, mais aussi à des start-up concevant des armes numériques aux usages contestés.