A Paris, le 10 décembre 1864, à l'occasion de l'inauguration d'une exposition présentant 300 toiles de Delacroix mort un an auparavant, Alexandre Dumas prononce un discours en hommage à son ami peintre. Cet album est l'adaptation de cet éloge au cours duquel l'écrivain relate les souvenirs de cette amitié. ©Electre 2020

Présentation en images de la carrière du peintre, et de ses grands thèmes d'inspiration, à travers des commentaires de peintures et de dessins. ©Electre 2017

Parce qu'il a peint La Liberté guidant le peuple en 1830, on pense qu'Eugène Delacroix est un révolutionnaire. Parce qu'il a scandalisé avec La Mort de Sardanapale, on en fait un artiste maudit. Les apparences sont trompeuses. Parisien exotique et sauvage raffiné, homme d'ordre et rêveur violent, involontaire chef de file des romantiques, Delacroix est inclassable et inaliénable. Mal connu, parfois mal aimé, ses paradoxes contribuent à la froide réception qu'on lui réserve encore. En 1923, Élie Faure disait qu'on prononçait son nom avec déférence, mais sans chaleur. C'est toujours vrai. C'est pourquoi Marie-Christine Natta s'attache à suivre les méandres d'une nature complexe pour nous raconter l'homme trop souvent caché derrière l'oeuvre. S'il est généralement mal compris, c'est qu'en offrant sa vie à la peinture il se forge un masque de dandy pour se préserver des attaques féroces des critiques et des envahissements du coeur. Reste que la vie de Delacroix est à redécouvrir. D'une inépuisable fécondité, elle fait resplendir, selon Baudelaire, les " beaux jours de l'esprit ".

Facilite l'accès à l'oeuvre de Delacroix, en en retraçant les conditions de conception, d'exécution et de réception et en prenant en compte aussi bien la destination des oeuvres que les grandes thématiques abordées par le peintre. ©Electre 2018