Malgré les critiques récurrentes formulées à l'égard du PIB, il semble bien difficile de s'en affranchir. Qu'a-t-il que les autres indicateurs n'ont pas ? Des alternatives crédibles sont-elles possibles ? Points abordés : pour ou contre le PIB, un débat de riches ? ; ne pas vendre trop tôt la peau du PIB ; le problème de la mesure du bien-être. Fait partie d'un dossier intitulé "Comment mesurer le bien vivre".

Les mises en garde semblent impuissantes à remettre en cause l'"objectif croissance" fixé après-guerre. Car notre addiction, individuelle et collective, est tenace. Mais une addiction, cela se soigne. Pour certains, la détox a déjà commencé. Isabelle Cassiers, professeure d’économie à l’Université catholique de Louvain, chercheuse qualifiée du Fonds national (belge) de la recherche scientifique et auteur de « Vers une société post-croissance : intégrer les défis écologiques, économiques et sociaux », revient ici sur l'addiction à la croissance qui dépasse largement l'individu.

La pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et l'urgence climatique ont mis sous pression les finances des institutions internationales, qui ont réévalué leurs priorités et certains programmes d'aide.

L'Inde captive, déroute, désarme. Chaque fois que vous pensez en saisir les contours, elle se dérobe. Il n'y a pas une réalité mais plusieurs, pas un sens mais de multiples sens à l'image de ces statues divines dotées de quatre, six ou huit bras. Alors que faire devant ce qui nous déconcerte ? Observer l'homme de la rue, propose Michaux, lui prêter attention, se nourrir de sa pensée, car l'Europe a besoin de l'Asie : "Ce sont les deux hémisphères du cerveau de l'humanité. Si l'un est paralysé, le corps dégénère", insiste Romain Rolland.

A la tête de la Commission de l'UA depuis 2017, l'ancien ministre tchadien des Affaires étrangères défend son bilan et affiche sa fermeté à l'égard des régimes arrivés au pouvoir par la force.

Dans un environnement économique complexe, les opérateurs internationaux continuent d’investir sur le continent. Mais le risque politique, l’envolée des coûts de construction et la hausse des taux d’intérêt freinent les ardeurs, en particulier dans le domaine des infrastructures. Les industriels jouent de leur coté la carte de la valeur ajoutée locale. L'article se conclut par l'interview de Sameh Shenouda directeur exécutif et directeur des investissements d'Africa Finance Corporation qui déclare : "En Afrique, il n'y a pas assez de capital disponibles pour les projets".

Le maire de Dijon et président de la métropole de Dijon a été élu à la présidence de la fédération des agences d'attractivité, de développement et d'innovation, le Cner, en mai. En amont du forum Dev&Co, il nous livre sa feuille de route.

Retard dans l'industrie, déficit de compétences... L'Hexagone aura du mal à faire jeu égal, malgré le recul attendu de la croissance outre-Rhin.

Cela semble difficile à croire mais c'est pourtant vrai : le secteur industriel britannique se porte bien. Selon l'OCDE, la croissance de sa productivité a largement dépassé celle de tous les autres pays du G7 depuis la crise financière de 2007. Mais cette croissance n'est pas homogène : les entreprises des secteurs alimentaires et pharmaceutiques s'en sortent mieux que les constructeurs automobiles.

Selon l'expert François Chimitz, Pékin a tort de penser qu'il ne s'agit que d'une mauvais passe. PROPOS RECUEILLIS PAR

Jadis pauvre, le petit pays d’Amérique du Sud connaît une forte croissance depuis que de vastes gisements pétroliers y ont été découverts. Les exemples du Venezuela, du Congo ou de l’Angola ont montré que l’afflux d’or noir pouvait anéantir un pays. Comment le Guyana compte-t-il utiliser sa soudaine richesse ?