Le pays andin est l'un des plus pauvres du monde. Mais il est assis sur un trésor : la principale réserve mondiale de lithium.

Les démarches innovantes ne sont pas réservées aux grandes villes. Les territoires ruraux peuvent également mettre en place des politiques publiques novatrices, centrées sur les énergies renouvelables, le numérique ou les circuits courts. S'ils disposent généralement de moyens financiers moins conséquents, ils peuvent compter sur d'autres atouts comme plus d'espace, des ressources naturelles abondantes, et le soutien des habitants souhaitant redynamiser leur village.

A partir de 2021, les communautés de communes pourront se doter d'une nouvelle compétence, celle d'autorité organisatrice de mobilité. Créée par la loi d'orientation des mobilités, elle a pour but d'améliorer les mobilités au sein des territoires, particulièrement ruraux et périurbains, en donnant aux communautés la possibilité de créer de nouveaux systèmes de transport adaptés à leurs particularités : réseau de bus, de covoiturage, déploiement de flottes de vélos électriques, etc.

Symbolisé par la crise des "gilets jaunes", le mal-être des territoires ruraux en France a pris de l'ampleur en 2019. Souffrant de l'exode de leur population et de leur activité commerciale vers les villes, délaissés par les pouvoirs publics, ils souhaitent casser l'image négative qui leur est accolée et retrouver un certain dynamisme. Les élus locaux de ces territoires apparaissent en fer de lance de ce projet et ont accueilli avec optimisme le plan "Nos campagnes, territoires d'avenir" lancé par le Premier ministre. Il faudra toutefois des actions concrètes pour que la ruralité redécolle.

En voie d'extinction, le dispositif des zones de revitalisation rurale, auquel les élus locaux sont plus que jamais attachés, a finalement été prorogé jusqu'en 2021 par la loi de finances. Une réflexion a été lancée pour le rendre plus juste et équitable.