L'évaluation de la douleur est une activité prédominante dans les soins infirmiers. Les salles de surveillance postinterventionnelle (SSPI) sont des unités de soins spécialisées. L'évaluation de la douleur doit s'inscrire dans une réflexion globale, au delà d'un objectif de soin. Le rôle du soignant de SSPI est primordial dès l'accueil et jusqu'au transfert du patient.

L'évaluation de la douleur a pris une place prépondérante dans la pratique des soignants. Au quotidien, l'approche du patient douloureux et l'évaluation de sa douleur sont quelquefois sujets à de nombreux questionnements. La part subjective de la douleur est encore souvent mise en avant lorsque l'évaluation chiffrée et l'observation clinique du soignant sont discordantes. L'exhaustivité du recueil d'informations est une clé d'une évaluation efficace du patient douloureux.

Des professionnels de santé exerçant en oncologie pédiatrique se sont rencontrés à Bamako, au Mali, dans le cadre d'un partenariat soignant entre l'hôpital Gabriel-Touré de Bamako et l'institut Curie de Paris. Ouvertes au dialogue et à la rencontre interculturelle, les équipes hospitalières médicales et paramédicales ont échangé sur leurs pratiques avec un focus particulier sur la prise en charge de la douleur.

Objectifs : examiner les questionnaires utilisés dans les centres francophones belges de revalidation multidisciplinaire du rachis pour la prise en charge des patients lombalgiques et proposer une batterie de questionnaires minimale basée sur les résultats de cette étude et sur les recommandations (inter)nationales. Matériel et méthodes : les centres proposant le programme de 36 séances de 2 heures défini dans la nomenclature de l’INAMI (Institut National d’Assurance Maladie Invalidité), ont été invités à nous fournir leur batterie de questionnaires.