Un colloque organisé par l'association Art et Droit abordera le 8 juin 2006 à Paris la question des frontières légales à la liberté artistique.

Les législations sur l'aliénation des collections publiques décortiquées

Une galerie de Chicago a perdu le certificat d'authenticité d'un ″wall drawing″ de Sol LeWitt, essentiel à la valeur de l'oeuvre. Les droits américain et français diffèrent sur l'évaluation d'un tel préjudice.

La complexité de la succession de la galeriste a motivé la décision de prorogation des opérations d'inventaire. La ville de Strasbourg, bénéficiaire d'un legs, n'a toujours pas pris de décision.

La détermination du prix d'une oeuvre en matière successorale doit respecter une hiérarchie des modes de calcul. Le prix atteint lors d'une vente aux enchères dans les deux ans suivant le décès s'impose, même en cas de circonstances exceptionnelles.

Le caractère délictueux des pratiques urbaines ne tient pas au contenu des oeuvres, mais à leur exécution. Les "délinquants" s'exposent ainsi à de la prison ou au versement de dommages et intérêts. Une transgression qui fait partie prenante de "l'art urbain" mais qui pose problème à l'heure de sa marchandisation.

Alors qu'une exposition met à l'honneur Roberto Longhi, historien de l'art qui redécouvrit des Caravage et des Giotto, "Beaux Art" a rencontré des experts dont le regard et l'érudition font et défont les chefs-d'oeuvre. A coups d'attributions et de déclassements ultramédiatiques.

Huit ans après avoir été exposées en Suisse, des centaines de pièces de l'Antiquité venues de Palestine dorment encore au fond de leurs caisses, dans le port franc de Genève. Enquête.