Ces établissements peuvent désormais délivrer un master.

Nouveau directeur, communication dopée : la stratégie du nouvel actionnaire, un fonds d'investissement, vise à rattraper son retard, au prix d'un rude débat interne.

Surprise : l'auteur du rapport "explosif" sur l'école privée avait signalé au gouvernement la possibilité d'une invalidation de la loi en préparation. Mais celui-ci n'avait pas tenu compte du clignotant.

Le privé ne dérange plus. Il paraît même arranger : des parents qui offrent à leurs enfants de nouvelles chances de rattrapage, des professeurs qui choisissent librement des structures plus humaines, et même l'éducation nationale qui voit le privé réguler les échecs d'une machine parfois anonyme et inégalitaire.

Ca bouge dans le privé. Bouleversement des horaires, de la journée ou de la semaine, annualisation des heures même dans certaines disciplines, interdisciplinarité à tous les étages : feu vert a été donné aux établissemens d'innover, de bousculer les habitudes.

Pourquoi les jeunes enseignants choisissent-ils le privé, plutôt que le public ? Selon une étude récente, la motivation religieuse laisse la place à des considérations plus terre à terre.

Encadrement, ouverture aux familles, effectifs plus raisonnables, capacités d'innovation, voire qualité de l'enseignement : autant de domaines dans lesquels l'enseignement privé semble avoir une longueur d'avance sur le public, du moins dans l'esprit de certains parents.

Mésestimant le poids de l'enseignement libre et se trompant de combat - on n'inscrit plus ses enfants dans le privé pour des raisons religieuses -, le camp des laïques dut abandonner sa loi et son ministre de l'éducation, Alain Savary, sous la pression de la rue.