Ils sont quatre ambassadeurs européens à Paris : Veronika Wand-Danielsson (Suède), Aghi Balta (Grèce), Pieter de Gooijer (Pays-Bas) et Luca Niculescu (Roumanie). Réunis par "L'Express", ils débattent du populisme et de l'avenir de l'Union.

Brexit, bras de fer avec l'Italie, règle des 3 %... L'UE est-elle devenue un carcan étouffant pour ses membres ? Eléments de réponse, entre confiance réformatrice et défiance salutaire. Sommaire. Guillaume Klossa et Frédéric Farah : "Faut-il désobéir aux traités européens ?". Ashoka Mody : la zone euro est peut-être au seuil d'une récession. Indispensable avant de voter : bibliographie sélective. Petit bêtisier de Maastricht au Brexit.

Un Etat qui s’endette dans sa propre monnaie peut toujours rembourser en faisant marcher la planche à billets, selon la "théorie monétaire moderne". Cette idée gagne du terrain aux Etats-Unis

Réduire les inégalités tout en rassurant les investisseurs étrangers : telle fut la mission impossible de celui qui pilota la politique monétaire de l’Inde de 2013 à 2016.

Comment l'UE peut-elle, malgré tout, rebondir ? Le politologue belge Philippe Pochet nous livre son point de vue.

Menaces climatiques, crise de la biodiversité, inégalités persistantes ou croissantes : face à ces défis qui mettent à mal l’avenir de la planète, les modes de gouvernance et la pensée économique classique, des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour suggérer, préconiser ou exiger un changement de cap. La profonde dépression économique dans laquelle le monde sera plongé à la suite de l’actuelle pandémie va encore aiguiser ce débat. Nous présentons ici les arguments des uns et des autres. L’éventail est large.

La critique des traités internationaux de libre-échange n'est plus l'exclusivité des eurosceptiques. Les Républicains et le Parti socialiste s'y essaient. Sommaire. CETA et traité avec le Mercosur, le protectionnisme pour tous ? Paysans méprisés, bernés et trahis par Macron.

Tant par leur intensité que par leur étendue géographique, les révolutions de 1848 sont uniques, du moins dans l’histoire européenne. Ni la Révolution française de 1789, ni la révolution de juillet 1830, ni la Commune de Paris de 1870, ni les révolutions russes de 1905 et 1917 n’eurent de telles répercussions transcontinentales. 1989 constituerait peut-être un meilleur point de comparaison, mais la question de savoir si ces soulèvements peuvent être qualifiés de « révolutions » reste débattue et, quoi qu’il en soit, ils ne concernaient directement que les pays membres du pacte de Varsovie.

Après "Le Capital au XXIe siècle", best-seller inattendu, l'économiste publie "Capital et Idéologie". Une analyse des systèmes inégalitaires qui, bien qu’alarmante, débouche sur un programme politique conciliant et déconnecté des luttes sociales.

Avec "Capital et Idéologie", Thomas Piketty livre un grand récit de l'histoire humaine, avec un fil rouge : l'inégalité comme pure construction idéologique. Selon lui, le capitalisme peut et doit être dépassé. Avant de juger, il faut comprendre la vision de l'auteur. Il nous en livre ici les clés.

Cette idéologie vieille de plus de 200 ans, passée de gauche à droite, entend aujourd'hui défendre la liberté des nations et la liberté du commerce. On l'attribue à des personnalités aussi différentes que Marion Maréchal, Guillaume Larrivé et Donald Trump. Pour quelle cohérence ?

Le krach de 1929, dont ce 24 octobre est le 90e anniversaire, et la crise qu'il déclencha ne sont pas sans évoquer nos problèmes actuels.