Malgré le Brexit, le Royaume-Uni envisage de rester dans le programme Erasmus, qui fête tout juste ses trente ans.

La Première ministre Theresa May veut relancer les grammar schools, des écoles publiques sélectives abandonnées par les travaillistes dans les années 1990. Une question qui divise les conservateurs.

Pour répondre à la demande des entreprises, le très libéral gouvernement britannique a fusionné l'Education et l'Emploi. Entretien avec le ministre, Mme Gillian Shephard.

Ell est au coeur de la campagne pour l'élection présidentielle. En France, la carte scolaire divise. En Grande-Bretagne, elle a été abolie. Pour quels résultats ?

On connaissait l'empressement de M. Anthony Blair à satisfaire les désirs du patronat. Notamment en bloquant toute avancée sociale dans les négociations sur le traité constitutionnel.

Depuis dix ans, la Grande-Bretagne récompense l'assiduité des 16-18 ans pour lutter contre le décrochage scolaire. L'idée d'un tel dispositif en France fait polémique.

Ils sont fous ces Anglais ! Non seulement leur ministre de l'Education est une femme qui n'a que 36 ans, mais ils font financer leurs écoles par des entreprises. Et cela ne marche pas si mal.

Prolifération des écoles libres en Angleterre depuis 2011. Des établissements totalement autonomes mais financés par l'Etat, qui sont libres de choisir leurs programmes, de fixer leurs horaires et la durée des vacances, et de recruter leurs professeurs. Des établissements d'un nouveau genre qui répondent à la volonté insufflée par le premier ministre David Cameron, de refonder le système éducatif et d'enrayer son déclin. Un modèle dit de "big society", où les citoyens sont les acteurs du changement tout en suivant le cap indiqué par l'Etat. Explications. Quelques données chiffrées.

De nombreux établissements britanniques consacrent des budgets prévus pour l'enseignement à des aides sociales destinées aux élèves les plus démunis.