Le système d'échange Erasmus - le plus connu des programmes européens - fête cette année 2012 ses 25 ans. Mais la mobilité n'est pas l'apanage des étudiants originaires de notre continent. Au Brésil, par exemple, le gouvernement compte envoyer 100 000 jeunes se former dans les meilleurs établissements de la planète. Et, au Japon, la prestigieuse université de Tokyo envisage de décaler sa rentrée pour faciliter les échanges avec l'étranger.

Malgré le Brexit, le Royaume-Uni envisage de rester dans le programme Erasmus, qui fête tout juste ses trente ans.

Pendant huit jours, au Mali, dix élèves ont confronté leur vie à celle, déconcertante, d'autres enfants du bout du monde.

Depuis dix ans, une chaîne de magasins initie des voyages humanitaires en Afrique où des enfants des deux continents apprennent à se connaître.

Echanger avec une classe australienne ou mexicaine n'implique plus de demander à vos élèves de préparer leur valise. Internet permet des contacts directs, rapides et bon marché.

Erasmus+ offre aux enseignants, personnels administratifs et personnels de direction et élèves la possibilité d'effectuer des mobilités de divers types. Viviane Devriésère et Jean-Luc Moreau sont évaluateurs externes auprès de l'Agence Erasmus+ France depuis de nombreuses années, un organisme qui assure la promotion et la gestion d'Erasmus+. Ils indiquent ce que recouvre plus précisément ce soutien européen et montrent deux exemples de projets.

Christiane Mordelet s'est "défoncée" pendant quarante ans pour offrir à ses élèves plus que des cours : des classes d'éveil dans le monde entier. Sans l'once d'une reconnaissance, l'Education nationale l'a mise à la porte le jour de ses 60 ans.

Trop souvent méconnus, les échanges interuniversitaires, les bourses ou les aides régionales permettent de réduire le coût astronomique des cursus dans les facs américaines