Bertrand Delanoë a largement remporté le scrutin parisien, mais il n'est pas parvenu à prendre des bastions à la droite. Ses ambitions au PS pourraient en être affectées.

Communistes et socialistes se livrent une guerre sans merci dans la ceinture populaire de Paris.

Une rivale contestée dans son propre camp, une popularité croissante, y compris parmi les électeurs de droite. Le maire socialiste de la capitale Bertrand Delanoé semble bien placé pour se succéder à lui-même en mars 2008.

Initiée à la politique par Dominique Strauss-Kahn, la jeune juriste d'origine tchadienne se lance à l'assaut de la mairie du 1er arrondissement de Paris.

Presque assuré de sa réélection, le maire de Paris veut frapper fort dès le premier tour des municipales. Afin d'apparaître comme le candidat naturel de la gauche pour la présidentielle de 2012.

Pourquoi le maire de Paris est contesté... et démotivé.

Fillion, Dati et Borloo y pensent...

Malgré les sondages qui la donnent loin derrière le maire socialiste, Bertrand Delanoë, Françoise de Panafieu, député-maire du XVIIe arrondissement, a envie d'en découdre. Selon elle, les Parisiens doivent ouvrir les yeux sur la démotivation de son adversaire qui n'a plus qu'un objectif en tête : l'Elysée.

Confronté au scandale, le président cherche un homme sûr pour remplacer le maire de Paris. Il récuse les grosses pointures - Séguin, Balladur - qui ont déserté le sérail.

C'est peu dire que l'Hôtel de Ville a tiré son épingle du jeu : les trois sièges gagnés par la gauche font de la capitale un îlot de résistance à la vague bleue.

Entre Debré (Bernard) et Dominati (Laurent) c'est la guerre. Le peuple tranchera.

A Paris, le maire sortant a besoin de faire la différence. Pour éviter des négociations difficiles avec les Verts, voire le MoDem. Et consolider sa place parmi les grands de la gauche.