C'est la première fois que, dans la deuxième ville de France, le maire et le président du conseil général s'affrontent pour les clés de la cité. Le reste relève du grand classique.

Dans la perspectives des municipales, l'ancien président de l'OM Pape Diouf se voit courtiser par les candidats socialistes. Les Verts, eux, tentent le tout pour le tout, en lui offrant la tête de liste.

Il le jure, le patron de ″La Provence″ ne vise pas la mairie. Mais les rumeurs ont déclenché les grandes manoeuvres. Enquête.

Alors que le PS doit choisir entre Patrick Mennucci et Samia Ghali, le maire de Marseille vise un quatrième mandat. Quitte à mourir sur le ″trône″. Comme Defferre.

Il vise le fauteuil de Jean-Claude Gaudin. Et se pose en "M. Propre" malgré sa proximité passée avec les frères Guérini. Rififi sur la Canebière.

Il y a Jean-Claude Gaudin, monarque déclinant qui entretient le mystère sur ses intentions. Et quatre challengeurs socialistes aux dents longues. La bataille pour la mairie de Marseille, l'an prochain, s'annonce chaude.

Depuis que le maire a annoncé qu'il ne se représentera pas en 2020, tout le marigot politique bruit de sa succession, dans cette atmosphère de combines et de règlements de comptes dont la cité phocéenne a le secret. Reportage.

Sur la Canebière, personne ne croit que Jean-Claude Gaudin puisse être battu aux prochaines élections municipales. Mais le début de campagne de son adversaire, le socialiste René Olmeta, impressionne les plus sceptiques.

Le candidat de la gauche s'est retrouvé ligoté par les apparatchiks qui visent les élections de... 2007. De quoi réjouir Gaudin.

Si l'histoire des relations entre socialistes et gaullistes est connue, le prisme local en donne une autre image. A partir du cas marseillais, cet article montre combien les hommes, les cultures et les configurations politiques locales façonnèrent cette histoire : au temps de l'opposition, lorsque les gaullistes emportent la mairie en 1947, succède le temps de l'alliance entre 1953 et 1965, après la victoire du socialiste Gaston Defferre.

A l'été 2012, elle est devenue la star des plateaux télé. "Ghali la Marseillaise" appelait au renfort de l'armée pour sécuriser son fief, celui des quartiers Nord. Depuis la maire du 8e secteur a beau avoir perdu (de peu) les primaires PS, elle et sa gouaille pèsent sur les municipales. Longtemps protégée de Patrick Menucci et de Jean-Noël Guérini, Sami Ghali veut désormais trouver sa route politique seule. Et peut-être monter à la capitale.

Le 30 mars 2014, le sort de ce secteur sera décisif pour l'élection du futur maire de la cité phocéenne. La ministre socialiste Marie-Arlette Carlotti compte bien ravir à son rival UMP ce "swing sector" qui, à mi-chemin entre les cités du nord et les enclaves bourgeoises du sud, illustre les paradoxes locaux.