L'ancien ministre s'apprête à officialiser son soutien à Nicolas Sarkozy pour la primaire de la droite. Un choix qui secoue toute la Chiraquie : la politique est d'abord une histoire de relations humaines.

L'affrontement sur l'"identité heureuse" l'atteste : Alain Juppé et Nicolas Sarkozy adoptent des méthodes radicalement opposées face à l'extrême droite. Qui a raison ? C'est l'une des clefs de la primaire de novembre 2016.

Pour Paul Thibaud, la percée de François Fillon traduit, notamment, la persistance, en France, d'un catholicisme culturel, parfois inquiet face aux grands bouleversements du moment et néanmoins désireux de valeurs collectives affirmées.

A quatre mois de l'élection présidentielle, la gauche fait pâle figure, usée par un quinquennat impopulaire et fracturée en courants irréconciliables. Faut-il y voir l'annonce d'un effondrement, ou d'une future recomposition ? Sommaire. Guerre des gauches et guerre d'ego. La Rochelle : la gauche en rade. Extrait du dernier livre de Jean-Pierre Le Goff. Les analyses de Jacques Julliard et de Michel Onfray.

Marqués par les attentats et par le débat sur le burkini, les Français se raidissent ? Qu'à cela ne tienne ! Candidat à la primaire des Républicains et du centre, l'ancien chef de l'Etat met le cap à droite. Dans sa ligne de mire : les musulmans.

La "présidentielle de substitution" ne comblera pas le fossé de défiance des électeurs envers le système politique actuel.

Qui à droite aura la force d'âme de vendre une orthodoxie budgétaire réparatrice ?

Elles laminent les idées neuves et laissent à la présidentielle le champ libre aux zélateurs de la rupture.

Le maire de Bordeaux a longtemps plané sur les sondages, sûr d'être le candidat de la droite à la présidentielle. Mais il s'est avéré incapable de réagir à la montée en puissance de François Fillon. Récit d'une fin de campagne désastreuse.

Au cours des deux débats, chacun des candidats a tenté d'affiner ses arguments et sa posture. Critiques ou simples suivistes, ils doivent compter avec le bilan de François Hollande et proposer des idées nouvelles. Pas simple.

C'est la dernière invention de nos démocraties. Partis et médias en raffolent. Une mode ? Une avancée de la transparence politique ? Ou un piège ?

85% des sympathisants de gauche souhaitent voter pour désigner leur candidat pour la présidentielle de 2017. Un geste de défiance vis-à-vis de Hollande, distancé et en perte d'autorité.