En élargissant les critères d'expulsion des sans-papiers et en faisant multiplier les raids, Donald Trump a également joué sur le sentiment de peur des illégaux qui risque de pousser nombre d'entre eux à quitter le pays de leur plein gré, comme ce fut le cas lors d'une campagne similaire de Dwight Eisenhower.

La politique migratoire des Etats-Unis sépare des familles et répand la peur.

Aux États-Unis, les enfants d'immigrés clandestins et même de certains réfugiés suivant la procédure légale sont séparés de leurs parents dès leur arrivée.

La situation des réfugiés aux portes d'entrée officielles des États-Unis, à la frontière mexicaine.

Article de Karl Vick suivi de plusieurs autres contributions sur le sujet. À partir du scandale des enfants réfugiés séparés de leur famille à la frontière mexicaine, les auteurs s'interrogent sur les valeurs de la nation.

Bien qu'un juge ait ordonné de réunir les familles migrantes séparées à la frontière sous la nouvelle règle de tolérance zéro de Donald Trump, le gouvernement américain peine à remplir ses obligations dans les temps.

Après la tragédie du Pulse, les outrances du candidat populiste ont choqué jusque dans son camp. Accentuant du même coup le profil très présidentiable de la chef de file démocrate.

Sur les lieux-mêmes par où entrèrent leurs ancêtres, les Américains peuvent retrouver les traces de leur histoire. Ce passé n'empêche par de voir dans l'immigration actuelle une menace, et de vouloir dresser des barrages.

Actuellement en discussion au Sénat, la réforme de la politique américaine d'immigration prévoit d'ouvrir la voie à la régularisation de onze millions de sans-papiers. Cette mesure, qui focalise l'attention des médias et des partis politiques, en éclipse une autre : l'instauration d'un nouveau système d'attribution des visas qui ferait la part belle aux desiderata des entreprises.