En l'espace de vingt ans à peine, le continent a contracté plus de 100 milliards d'euros d'emprunts auprès de l'empire du Milieu. Si les réussites en matière d'infrastructures sont nombreuses, et les projets légion, les critiques adressées à la Chine s'accentuent à mesure que la pression sur les finances publiques augmente.

Les collectivités locales françaises sont engagées dans une "démarche volontaire" visant à contenir leur dette. Les politiques locales de maîtrise des dépenses de fonctionnement portent leurs fruits. Si le modelage des prêts au plus près de la vie des investissements est un phénomène déjà connu, il porte une ambition nouvelle : donner un sens à l'emprunt, qui devient un vecteur de valorisation des projets locaux. Dans ce contexte, les collectivités affinent leur recours. Coordination, partenariat, mutualisation...

Alors qu'avec la crise les déficits publics s'envolent, l'Agence France Trésor lève des monceaux d'argent frais sur les marchés financiers. Reportage.

Les dits et les non-dits de l’emprunt européen de 750 milliards.

Les contraintes budgétaires ont disparu. Pour les gouvernements, c’est à la fois une opportunité et un danger.

A cette question, "L'Obs" ouvre le débat et ses colonnes à Patrick Artus, économiste en chef de Natixis et à Agnès Bénassy-Quéré, professeur à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et à l'Ecole d'Economie de Paris, également coprésidente du Conseil d'Analyse économique de 2012 à 2017. Pour le premier, c'est évident, "A l'échéance, l'Etat ne remboursera pas la dette". Pour la seconde, "On risque de rendre les finances publiques insoutenables". Avis croisés.

Depuis quelques années, de grands pays de l'Union européenne tels que la France ou l’Allemagne parviennent à s’endetter à des taux négatifs et gagnent ainsi de l’argent. Des investisseurs acceptent ce genre de prêts alors que les obligations d’Ztat constituent une ressource essentielle pour les marchés financiers. Explications et analyse. Pas de chiffres.

L'économie américaine et mondiale était stable, même bien portante, quand les Etats-Unis ont décidé de bousculer les choses en février 2018. Des baisses d'impôts décidées vont entraîner une augmentation des emprunts publics, qui pourraient atteindre les 1000 milliards de dollars durant l'année. Cela augmente la volatilité des marchés financiers et crée de nouveau un climat d'instabilité pour les investisseurs et les entreprises. Les Etats-Unis n'ont pas peur de créer des déficits et prennent des risques en utilisant cette méthode. Ce qui s'était déjà retourné contre eux par le passé.