Eclairage, en 2013, sur l'obstacle que représente l'acheminement de l'électricité dans le cadre du développement de l'énergie renouvelable, en France et dans l'Union européenne. La modernisation du réseau de lignes à haute tension, mal adapté aux flux intermittents issus des parcs éolien et solaire, et son aspect technique masquent un choix politique : l'énergie est-elle un bien commun nécessitant des infrastructures d'intérêt public ou une marchandise devant circuler dans toute l'Union ?

Les énergies renouvelables ont, sans conteste, un rôle essentiel à jouer, à l'avenir, dans la diversification du mix énergétique et son orientation dans le sens du développement durable. Cet article présente le potentiel et la place qu'elles pourraient occuper dans les années à venir. Après une présentation des scénarios de l'AIE aux horizons 2035 et 2050 (qui montrent la nécessité de politiques volontaristes pour promouvoir les énergies renouvelables), il souligne les deux voies majeures dans ce secteur : l'éolien et le solaire.

Les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, en France notamment, sont assez ambitieux, la loi française d'orientation sur l'énergie de 2005 visant une division par quatre des rejets de gaz carbonique.

Dans le contexte actuel de hausse continue et durable du prix des carburants fossiles, et de lutte contre le changement climatique, existe-t-il des alternatives crédibles, dans le domaine du transport routier, ou véhicule à moteur thermique ? Côté transport individuel, certains constructeurs investissent dans le véhicule électrique, dont les performances en termes de batteries s'améliorent mais qui est encore un marché de niche, et dans les moteurs hybrides.

En Californie, les croisés de l'innovation lèvent des centaines de millions de dollars pour créer de nouvelles technologies appliquées aux énergies renouvelables. Dominique Nora a rencontré ces inventeurs-businessmen lancés à l'assaut d'une aventure sans précédent dans la Silicon Valley.

Entretien avec Isabelle Kocher, 49 ans, et nouvelle dirigeante depuis le 3 mai 2016 du groupe énergétique français Engie. Elle revient sur sa vision de l'énergie de demain, sur la transformation qu'elle engage pour son groupe et sur sa position de patronne d'une entreprise du Cac 40. Selon elle, Engie doit rompre avec son passé de géant du gaz pour devenir le leader de la transition énergétique en misant sur les énergies renouvelables, le solaire en particulier. Une mutation qui passe par des cessions d'actifs et par des investissements innovants et d'envergure.