Pendant des millions d'années, le "mesnage des champs" cher à Olivier de Serres fut la règle d'or d'une gestion prudente, précautionneuse, du capital "terre" : un tiers de l'espace pour nourrir les hommes, un tiers pour nourrir la terre, un dernier tiers pour assurer les autres production "non-alimentaires".

Notre planète vit encore grâce à l'or noir mais commence à apprendre à faire sans.

Les énergies renouvelables ont le vent en poupe. Lors du Salon européen de la recherche et de l'innovation, elles étaient au coeur des débats rassemblant les acteurs de la filière : industriels, chercheurs et institutionnels.

La politique énergétique, ne fut-ce qu'en raison de notre dépendance vis-à-vis de l'écosystème et de l'impact qu'elle peut avoir sur celui-ci, mais aussi en raison des investissements lourds que sa production exige, doit s'inscrire dans une perspective à long terme.

Comme l'indique l'une des conclusions de la Mission interministérielle française sur l'effet de serre en 2004, on ne pourra réduire les émissions de gaz à effet de serre, en France, sans un effort massif en matière de consommation énergétique ni sans un développement parallèle des énergies renouvelables.

Cet article de Pierre Radanne résume, en quelques pages, l'essentiel des défis posés par le troisième choc énergétique qui affecte le monde depuis un peu plus d'un an.

Une équipe issue d'un laboratoire rennais développe une batterie à électrolytes circulants organiques, non toxiques, non corrosifs, recyclables et biodégradables.