Toutes nos sociétés occidentales sont fondées sur une approche extractiviste des ressources, sans considération pour la matière qu'elle soit d'origine végétale, animale ou minérale. Dans cet essai incisif et personnel, l'auteur propose de sortir d'une approche anthropocentrée de la ressource pour bâtir avec ce qui reste et arrêter de prendre à la Terre tout ce qui pourrait être issu du réemploi vernaculaire.

Elaboré par un collectif d'enseignants-chercheurs en sciences humaines et sociales, ce manuel est destiné aux étudiants ingénieurs se trouvant au pied du mur écologique et démocratique. Les auteurs proposent une approche originale de la conception technologique, centrée sur la notion de milieu, capable de répondre aux grands défis contemporains. ©Electre 2024

La population urbaine ne cesse d'augmenter. En 2050 nous serons dix milliards, dont sept vivront en ville contre quatre actuellement. Nous ne pourrons pas étendre la ville en proportion. Pour éviter l'étalement urbain, le grignotage des terres agricoles et la suppression des forêts, la ville se densifie inexorablement. Est-ce une raison pour priver les citadins du contact avec la nature ? À travers l'exemple d'initiatives novatrices dans des villes françaises et étrangères, Jean-Noël Carpentier montre qu'une nouvelle ère urbaine est possible. La végétalisation des villes est devenue un impératif écologique autant qu'un instrument d'agrément. Il faut planter, planter et planter encore. Fermons les yeux un instant et imaginons la ville-jardin. Des arbres dans les rues, l'herbe qui grignote le bitume, des fruits et des légumes dans les espaces publics, des insectes plus nombreux, le bruit des oiseaux enfin perceptible... La ville se confond avec la nature. C'est le rêve que nous pouvons faire et l'espoir que nous devons porter. Jean-Carpentier, est maire de Montigny-lès-Cormeilles depuis 2009. Il a été député entre 2012 et 2017. La loi sur le non-cumul des mandats en 2017 imposant de choisir entre le mandat de maire ou celui de député, il a privilégié son mandat local et ne s'est pas représenté à la députation. Il est membre du Mouvement des progressistes (MDP).

A partir de l'hypothèse selon laquelle la paix est aussi dangereuse pour la nature que la guerre, l'auteur remonte jusqu'au XVIIIe siècle pour explorer les liens entre guerre, paix et nature, et proposer une histoire environnementale de la paix. Il montre qu'au XXIe siècle, les relations internationales et les politiques climatiques sont liées, vis-à-vis notamment des énergies fossiles. ©Electre 2024