Outre le Mexique et le Pérou, les conquistadors ont aussi colonisé l'Amérique du Nord. Une histoire très mal connue.

De 1580 à 1640, l'Empire espagnol s'étend d'Anvers à Manille. De ce brassage d'objets et de pensées naît un monde métis auquel Serge Gruzinski consacre un essai magistral.

De la fin du XVIe siècle à la mort de Caldéron en 1681, le théâtre espagnol a connu un véritable Age d'or. L'invention de ce théâtre nouveau fut un événement fondamental dans la culture occidentale. Comment a pu s'opérer une telle rupture ou, pour mieux dire, un tel saut qualitatif ? En fait, il n'a pas suffi que, dans le ciel des lettres hispaniques, apparaisse Lope de Vega (1562-1635).

A l'été 1521, dans le royaume de Valence, durant la révolte des germanias, de nombreux musulmans sont conduits à recevoir le baptême. En 1525, Charles Quint, conseillé par une assemblée de juristes et de théologiens, décrète que ces baptêmes sont valides et que les convertis doivent être soumis à la foi catholique. La même année, Fernando de Loazes (1497-1568), juriste et procureur de l'inquisition de Valence, publie le Tractatus super nova parganorum conversione, traité juridique destiné à faire taire toute contestation sur la validité des baptêmes.