Très controversée, l'instance pourrait peser sur l'élection de 2024 comme jamais depuis vingt ans. Le sort de Donald Trump est en partie entre ses mains.

Donald Trump a transformé la composition de la Cour suprême des États-Unis. Depuis, sa jurisprudence évolue dans un sens ultraconservateur. Une situation inédite ?

La décision de la Cour suprême américaine de mettre fin au droit constitutionnel à l’interruption volontaire de grossesse marque une étape symbolique forte dans l’histoire de cette institution. Elle représente l’aboutissement d’une évolution de la jurisprudence caractéristique du tournant conservateur des années 1980. En conséquence de cette décision, la Cour a perdu en popularité et des voix s’élèvent pour la réformer.

La femme du juge Clarence Thomas s'est démenée pour faire annuler l'élection de Joe Biden. Ce qui discrédite son époux et ternit l'image de l'instance.

Le président élu n'a cessé d'accroître son influence sur la plus haute instance judiciaire, dont le rôle de dernier garde-fou est menacé.

Portrait de Stephen Breyer, ancien juge de la Cour Suprême des États-Unis, et crique de son livre "Reading the Constitution: Why I chose Pragmatism, not Textualism" publié en 2024. Dans ce livre constitué de 20 affaires dans la plupart desquelles il est intervenu, l'argument de Stephen Breyer est que l'interprétation du texte de la constitution est préférable au texte en tant que tel, en ce qui le concerne.