Le procès des Oath Keepers, une milice impliquée dans l’attaque du Capitole, a débuté. À l’approche des élections de mi-mandat, la menace persiste.

C'est un scénario très actuel dans les dystopies, au cinéma comme dans les séries. Et il fait peur tant il paraît crédible. Après l'attaque du Capitole, et le possible retour de Trump à la tête des Etats-Unis, la guerre civile menace-t-elle vraiment l'Amérique ? L'article se conclut par la critique du film d'Alex Garland, "Civil War"

Que fera Trump s'il décroche un second mandat ? Mettra-t-il en péril la démocratie américaine ? Aux Etats-Unis, le débat fait rage. L'hebdomadaire américain "The Christian Science Monitor" tente de jauger le risque que représenterait le retour de l'ancien président à la Maison-Blanche, tandis que "The New York Times" décortique les éléments les plus inquiétants de sa rhétorique. "The Washington Post", de son côté, rappelle un fait essentiel : Trump, c'est bel et bien l'Amérique. Une grande partie, en tout cas. Sommaire. Trump la menace. Une rhétorique qui flirte avec le fascisme.

Très controversée, l'instance pourrait peser sur l'élection de 2024 comme jamais depuis vingt ans. Le sort de Donald Trump est en partie entre ses mains.

Le scandale du Watergate entraîne, en 1974, la démission du président Nixon, qui risquait la destitution. Les médias, en révélant la corruption, constituent bien ce quatrième pouvoir qui peut renverser un gouvernement. La superpuissance est aussi secouée de l’extérieur : le messianisme démocratique, qui a largement nourri la politique internationale du XXe siècle, décline. La guerre du Vietnam dans les années 1960, puis celles d’Irak et d’Afghanistan ont largement terni l’image des États-Unis.

Là-bas, dans la nature sauvage, Stewart Rhodes ne voyait qu'une issue à sa vie : l'affrontement armé avec l'État fédéral. Sur ce chemin d'apocalypse, il a précipité sa famille, ses proches, et finalement son pays en enfer.