De plus en plus de métropoles organisent, avec succès, des manifestations d'art contemporain. Un façon pour elles de dépoussiérer leur image

Tania Mouraud expose au CCC, à Tours, un bel ensemble de ses ″Initiation Rooms″.

Van Gogh ici, Dali là, Hopper plus loin. Mais aussi Soutine ou Raphaël. Les musées multiplient les affiches comme des petits pains. Y en a-t-il trop ? Sûrement, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Enquête et coup de gueule.

Arides, minimalistes, défricheuses, gigantesques ou imaginaires : les grandes expositions de l'automne s'offrent comme un reflet plus ou moins fidèle, plus ou moins inversé de notre monde en crise.

℗ Monuments et animaux ®, manifestation d'art contemporain, est accueillie par quarante-six sites en France, tandis que ℗ Safari ® s'installe à Nantes et Carquefou. Ou quand les bêtes réfléchissent la condition humaine.

Teaser, marketing viral et storytelling : la bande-annonce a largement fait son entrée dans le paysage de l'art. Entre opération de communication et stratégie artistique.

A l'image du record d'affluence pour l'exposition « Jeff Koons » contrastant avec le modeste score de « Moi, Auguste » au Grand Palais, les expositions d'art contemporain à Paris ont emporté la mise.

Ce printemps, plusieurs expos, à Paris et en province, témoignent de la modification de nos habitudes perceptives et repensent la présentation des images comme une expérience d'immersion.

Titres recensés : La puissance de l'art américain en tournée ; Le Corbusier en saint des temps modernes.