Une étude qui dévoile les liens de l'écriture de Pierre-Jean Jouve avec la psychanalyse freudienne et qui souligne la place centrale que tient la femme dans l'unviers jouvien.

L’auteur a puisé dans ce réservoir de symboles de l’âme collective que sont les contes de fées pour mettre en lumière les facettes variées de l’âme féminine. Son expérience de femme et de thérapeute lui permet de dégager de là de riches enseignements.

Cet ouvrage cerne la littérature féminine française de France et de Belgique, du XIIème au XXème siècle, production riche et variée, occultée pendant des siècles. Il brasse tous les genres littéraires et mêle informations, commentaires et extraits d'oeuvres.

Qui se cache derrière cette expression fascinante mais banale qui, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, fut une source d'inspiration féconde chez les artistes ? C'est en s'appuyant sur des tableaux, des dessins et de nombreux textes de cette période que Mireille Dottin-Orsini a étudié l'étonnante ambivalence de leur regard sur la femme dite "fatale". De Gustave Moreau aux frères Goncourt en passant par Huysmans, Laforgue ou Villiers de l'Isle-Adam, on voit comment cette époque était obsédée par l'image de la femme et comment cette obsession n'était que la face visible d'une misogynie profonde dont les deux aspects étaient la vénération de la femme-objet, mais de toute façon dépourvue d'âme, ou l'abomination haineuse, véritable catalogue des poncifs de la misogynie.

Médée, en tuant ses enfants, est une figure tragique et scandaleuse. Cette étude réinterprète la dimension universelle du mythe en faisant appel à la criminologie, la clinique infantile et les affaires familiales.