A quelques jours des élections européennes, l'Elysée ne veut pas en entendre parler. Une position difficilement tenable.

Dans un contexte inédit de crise institutionnelle et de dérapage des finances publiques, la préparation du budget 2025 se fait dans la plus grande incertitude. Et il n'est pas évident que celui-ci puisse recueillir une majorité à l'Assemblée nationale...

Il y a environ trois ans, la crise du coronavirus a déferlé sur la planète tel un tsunami. Une crise sans précédent et manifestement sans fin. Lorsque la pandémie a semblé s'affaiblir début 2022, la guerre en Ukraine a éclaté. Les conséquences sur les prix de l'énergie ne se sont pas fait attendre. Outre les nombreuses incertitudes qui y sont associées, nombres d'entre nous en ont, de ce fait, subi de graves conséquences financières comme la perte de revenus due au Covid-19 et des dépenses supplémentaires d'électricité et de gaz. Il en va de même pour les pouvoirs publics.

Serpent de mer des finances locales, la refonte de la dotation globale de fonctionnement (DGF) doit être instruite cette année, Pour l'heure, elle est réévaluée de 320 millions d'euros. Plusieurs "prélèvements sur recettes" de l'Etat sont créés en 2024, dont l'un est destiné à conforter les garanties de DGF accordées aux communes nouvelles. L'ambiance générale est au verdissement des concours, de la fiscalité et des comptes avec, notamment, la reconduction d'un fonds vert majoré de 2 à 2,5 milliards d'euros.

Pour Emmanuel Macron, il est une épreuve pire que choisir un Premier ministre en cette rentrée : faire voter le projet de loi de finances à l'automne. Sommaire. Budget, mission impossible. Le pari risqué d'une année blanche. Une équation aux multiples inconnues. Budget 2025 : un parcours semé d'embûches.

Taxer la consommation permettrait de maintenir protection sociale et services publics sans étouffer le capitalisme et la libre entreprise. Peu de chiffres. Article extrait de "The Economist".

Beaucoup de mini-solutions et de micro-mesures suffiront-elles pour affronter le réel ?

La France a toujours été un pays à forte fiscalité et à fortes dépenses, alors pourquoi les choses ont-elles empiré ?

La dissolution a figé toute espérance de redressement substantiel des finances publiques.

La France est au pied du mur. Evasif sur la réduction des dépenses, le Premier ministre, Michel Barnier, a annoncé des hausses d'impôts. Peu y échapperont. Sommaire. Le retour du délire fiscal. François Facchini : "C'est le discours d'une droite faible". Dette : un scandale français. Ce qui attend la France à Bruxelles. Travailler plus, payer moins d'impôts. La prise de conscience des Français.

Le gouvernement de Michel Barnier fait face à un mur : le déficit, annoncé initialement à 4,4 %, dépassera les 6 % en 2024. Le précédent exécutif a-t-il caché la vérité aux Français ? Enquête sur les causes, fiscales et politiques, d'une longue dérive.