Depuis une dizaine d’années, les équipes féminines amatrices se multiplient, souvent hors du cadre de la Fédération française de football, défendant l’antiracisme et les droits LGBTI.

Même si les écarts restent considérables, les compétitions sportives féminines sont de plus en plus suivies et attirent de plus en plus de sponsors et investisseurs. Le foot féminin est l'un des sports qui pourrait le plus évoluer dans les prochaines années en termes d'audience. En 2019, la coupe du monde féminine a rassemblé un milliard de téléspectateurs. Certains y voient une opportunité pour expérimenter de nouvelles manières d'organiser et de penser les ligues sportives.

Du 7 juin au 7 juillet 2019, la France accueille la Coupe du monde de football. Oui, comme en 1998. Mais cette fois, c'est la Coupe du monde de football féminin. Une grande première en France où, malgré quelques percées, la discipline a toujours eu du mal à émerger. Mais les mentalités changent et le foot féminin s'impose enfin. Cette année, la compétition emballe les Français et les Françaises. Selon une étude TNS-Kantar, 78 % de celles et ceux qui ont entendu parler du championnat ont l'intention de le regarder. A J- 30 du premier coup de sifflet, Causette, elle, est déjà au taquet !

Une exposition à Paris présente un regard original sur le football dans le monde arabe. Entre émancipation des femmes, contestation politique et support de révolution.

Cet auteur britannique vivant en France raconte qu’inscrire sa fille dans un club de foot lui a fait prendre conscience des préjugés qui entourent ce sport. Si une culture sexiste y perdure, la pratique du foot par les femmes s’est démocratisée. En complément, l'article intitulé "Championnes d'hier et d'aujourd'hui".

Avec la Coupe du monde qui débute ce 7 juin 2019, le football s'affiche au féminin. Un enjeu bien plus économique que sportif pour la Fédération internationale, qui entend en faire une nouvelle manne...

Printemps 1968, dans un petit village des Ardennes, loin du vent de révolution qui flotte sur les grandes villes. A tout juste 20 ans, Michèle Monier est factrice. Elle est loin d’imaginer qu’elle deviendra plus tard capitaine de la première équipe de France féminine de football.

L'un a toujours revendiqué son amour du foot, même contre ses amis gauchistes. L'autre a vaincu le machisme en devenant la buteuse de l'équipe de France et en assumant son homosexualité. A quelques jours de l'ouverture de la Coupe du Monde en Russie, "L'Obs" a réuni deux passionnés lucides.