Depuis la mise au jour, en 1732, des célèbres tables de bronze inscrites en grec et en latin, la cité d’Héraclée de Lucanie est un haut lieu de l’archéologie de la Grande Grèce et de l’épigraphie. Redécouverte dans les années 1960, elle a, depuis lors, fait l’objet de nombreuses fouilles et prospections, permettant de reconstituer peu à peu le destin, resté longtemps mal connu, du site antique. Le musée archéologique national de la Siritide à Policoro revient sur son histoire.

Il s’agit de la première grande découverte de l’année sur le sol français : un hypogée étrusque du IVe siècle avant notre ère, la dernière découverte comparable remontant à 40 ans, toujours en Corse, à quelques mètres de là et sur la nécropole de Casabianda. Cette fouille exceptionnelle à Aléria-Lamajone marque également le renouveau des investigations de terrain en Corse.

Un an après la fin de la fouille menée par l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) sur le site d’Aleria-Lamajone en Haute-Corse, les études et les analyses en laboratoire livrent les premières informations sur le mobilier funéraire de cette femme de haut rang inhumée seule, dans une tombe à hypogée caractéristique du monde étrusque au IVe siècle avant notre ère.

Dans la province de Malaga, au sud de l’Espagne, les sites phéniciens de Toscanos (VIIe-VIe avant notre ère) et Cerro del Mar (VIe avant notre ère), situés dans l’ancien estuaire du Velez, furent des établissements coloniaux parmi les plus importants de la Méditerranée occidentale. De récentes études paléogéomorphologiques ont permis de mieux comprendre leur histoire.

Situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de Paris, le plateau de Saclay est célèbre pour abriter de prestigieuses institutions scientifiques et de grandes écoles. Depuis une vingtaine d’années, ce secteur fait l’objet d’un ambitieux programme d’aménagements, qui bénéficie d’un suivi archéologique systématique, par l’Inrap. A ce jour, près de 500 hectares ont été diagnostiqués ou prospectés, plus de cent cinquante indices de sites ont été découverts et près de 40 hectares ont été fouillés. Bilan d’une moisson de découvertes traversant les siècles.

En plein coeur du Sahara atlantique, le site exceptionnel de Laghchiwat bouleverse notre perception du Maroc préhistorique. Son étude constitue une avancée majeure dans la connaissance tant des manifestations graphiques que de la richesse de l’univers mental des sociétés anciennes d’Afrique du Nord. Parmi ces milliers de gravures, le bestiaire illustré témoigne d’un environnement beaucoup plus humide et hospitalier qu’aujourd’hui. Pourtant, de nombreuses questions restent toujours en suspens...

Site majeur d’Asie centrale, Ulug dépé fait l’objet depuis 2001 de fouilles conduites par la mission archéologique franco-turkmène (MAFTUR) : elles ont révélé son importance politique et économique et mis au jour un abondant mobilier matériel, révélateur de la richesse et du raffinement des cultures qui se sont épanouies au Turkménistan méridional dès le début des âges des métaux.

Chaque année depuis 11 ans, le troisième week-end de juin fête l’archéologie. Cette année, eu égard au contexte sanitaire, l’édition sera inédite : les Journées européennes de l’archéologie s’associent à #Archéorama, événement numérique international, du 19 au 21 juin 2020. Pour l’occasion, nous avons choisi de vous faire découvrir l’archéologie par le biais des ressources numériques dont les contenus, consultables depuis chez soi, peuvent étancher notre soif de connaissance.

Au sud du Péloponnèse, la ville d’Argos se situe au coeur d’une plaine agricole bordée par le golfe de Nauplie. Elle fut l’une des principales cités de la Grèce antique et si son rôle déclina avec la conquête romaine, la bienfaisance que lui portèrent certains empereurs permit à la ville de conserver une réelle importance, qui se manifesta, entre autres, par l’abondance et la qualité de ses monuments. Étudiés depuis le XIXe siècle, ces derniers continuent, encore aujourd’hui, de faire l’objet de recherches. Parmi eux, les monuments des eaux sont particulièrement remarquables.

On pensait que les sanctuaires de Délos et de Delphes, en Grèce, avaient été bâtis avec des pierres extraites localement, sauf pour ce qui est des marbres. Les premiers résultats d'une vaste enquête montrent que ce n'est pas aussi simple...

Près d’un siècle après les premiers travaux menés à Saint-Blaise, la mise en valeur de l’oppidum, conduite par la métropole Aix-Marseille-Provence, a permis de renouveler notre regard sur ce site majeur de l’archéologie et de l’histoire de la Provence. Il correspondrait à la forteresse des Ségobriges, où fut scellée, il y a vingt-six siècles, l’alliance des Gaulois avec les Grecs de Phocée, à l’origine de la fondation de Marseille.

Sur le site des Varines, à Jersey, dix fragments de plaquettes de pierre gravées ont été mis au jour entre 2014 et 2018 au coeur d’un site magdalénien. Il s’agit des premières manifestations d’art paléolithique retrouvées sur les îles britanniques, hors d’Angleterre. L'article se poursuit par l'éclairage du spécialiste Romain Pigeaud qui détermine à travers l'étude des plaquettes gravées s'il existe un art "laïc" au paléolithique.