Libéré. Le Premier ministre nouveau est arrivé. L'année Fillon ?

Syndrome Sarkozy ? La crise de la station publique préfigure d'autres tensions dans un univers où, de la presse à la télévision, l'Elysée se montre omniprésent.

On se croirait chez les Bleus. La multiplication des affaires pourrit l'ambiance parmi les ministres, sous le regard du président sélectionneur.

Depuis quelques semaines, l'improvisation tient lieu de ligne directrice à l'Elysée. De la multiplication des affaires au remaniement ministériel, Nicolas Sarkozy n'avait jamais semblé subir ainsi les événements. Voici un président qui donne aujourd'hui l'impression de ne plus maîtriser ni le temps ni les hommes.

L'été aura confirmé les deux priorités du président candidat : sécurité et économie. Dans le premier cas, il applique les recettes de 2007 : risqué ! Dans le second, il doit faire le contraire : difficile !

C'est la deuxième rentrée scolaire qu'il supervise en tant que ministre d'Education nationale. Grèves programmées pour septembre, suppressions de postes, polémiques sur la mastérisation des maîtres : cette année, l'ambiance s'annonce morose. Cela n'empêche pas Luc Chatel de croire en sa bonne étoile. Depuis le début du quinquennat, son propre parcours ministériel n'a cessé de lui attirer les félicitations du professeur Sarkozy. Mais il reste évidemment sur ses gardes, tant il sait que la classe politique - comme les autres - n'aime pas les chouchous.

Depuis quelques semaines, le ministre de l'Ecologie mène une campagne intensive en vue de succéder à François Fillon. L'actuel numéro 2 du gouvernement fait tout pour convaincre le président : il soigne ses réseaux, son programme et même son look.

Affaibli par la crise et menacé par une série d'affaires embarrassantes, Nicolas Sarkozy est en chute libre dans les sondages. Pour être en mesure de briguer un second mandat en 2012, il s'efforce de représidentialiser son image.

Ce week-end à Lanterne où Nicolas Sarkozy a rompu avec lui-même. Récit.

Ce que disent les dossiers qui menacent le chef de l'Etat. Et ce qu'ils ne disent pas.

Révélations. Comment des fonds en liquide sont passés de Genève à Neuilly. En pleine campagne de 2007.