Amies et députées, Karine Berger et Valérie Rabault harcèlent le Premier ministre.

Il veut devenir le "Blair" français. S'il survit à ses amis... Récit.

Le chef de l'Etat paie au prix fort deux ans de perdus. Le PS est laminé, sapé dans ses fondements.

Il accable Hollande, réclame des comptes à ses amis et n'exclut rien pour lui.

Il y a des corporatistes intouchables, les tueurs de réformes et même les nouveaux lepéno-cégétistes. Va-t-on les laisser couler la France ? Rude tâche pour Manuel Valls. Enquête.

Bienvenue dans le « cercle de la raison » ! L'économiste, souvent brocardé comme incarnation de la pensée unique, y accueille le président de la République. Auquel il reconnaît un grand mérite depuis qu'il a lancé son « pacte de responsabilité »: « Les socialistes, pour la première fois, reconnaissent le monde tel qu'il existe. » S'il salue la « fin d'un mensonge idéologique », Alain Minc ne croit pas pour autant que François Hollande réussira à remonter la pente d'ici à 2017. Le visiteur du soir de Nicolas Sarkozy se prononce aussi sur le retour de l'ancien chef de l'Etat... en plein jour.

Le départ de Valérie Trierweiler rend moins impossible son arrivée au gouvernement. L'ex-candidate à la présidentielle le sait, qui se sent aujourd'hui libérée.

Manuel Valls, Christiane Taubira, Michel Sapin, Jean-Yves Le Drian, Vincent Peillon : les poids lourds du gouvernement n'aident pas le couple exécutif à redresser la situation. Par leurs gaffes ou par leur manque de résultats.

L'enthousiasme du début est retombé. Restent les pièges techniques et politiques : critiques de la gauche, craintes syndicales, divisions patronales, résistance à la maîtrise des dépenses publiques...

Le décryptage d'un casting se devant d'obéir à un dosage subtil.

Obstacles programmés sur le chemin incertain des 50 milliards d'économie de dépenses publiques.

Le virage social-démocrate du président Hollande a jeté le trouble au sein de l'aile gauche du PS. Rencontre avec les plus socialistes d'entre eux.