Aucune apologétique n'aura raison des résistances que la modernité oppose à l'Eglise. La seule réponse susceptible de convaincre sera donnée par des pratiques chrétiennes renouvelées, comptant davantage sur l'hospitalité de l'amitié, le génie inventif de la saineté et les espiègleries de l'Esprit, que sur la perfection de discours et de structures.

Figure de proue des intellectuels critiques, Régis Debray fut le premier à pourfendre les soixante-huitards et leur mythologie. Il réédite aujourd'hui son brillant pamphlet "Mai 68, une contre-révolution réussie" et livre à "L'Express" son analyse sur le nombrilisme d'une génération.

Selon Jean-Marc Lech, coprésident d'Ipsos, qui multiplie les études d'opinion, la crise transforme radicalement la société. Dans son rapport avec la politique, la consommation et même dans le regard que les citoyens portent sur eux-mêmes

Qu'il salue les femmes d'un baisemain, passe encore... Mais qu'il emploie depuis trente ans sa faconde érudite à décrire son époque comme un précipité d'humeurs, de passions défoulées et de ferveur tribale, bien peu de ses pairs le lui pardonnent. Disons-le d'emblée : Michel Maffesoli, sociologue du quotidien et intellectuel dissonant, n'est pas consensuel. Mandarin « new age » sensible à l'ordre du « sensible », il assure que l'heure de la postmodernité a déjà sonné, et déplore notre cécité collective.

Face au recul de leur pouvoir d'achat, les Français ne renoncent pas au plaisir de consommer. Grâce à Internet, ils traquant la bonne occasion, redécouvrent les joies de l'échange, du partage, et tentent ainsi de préserver leur confort. La convivialité en prime. Enquête sur un phénomène qui va bousculer nos habitudes, sortie de crise ou pas.

Manuel Valls milite pour des réformes profondes, sous le signe d'une nouvelle alliance entre le capital et le travail. Tout en se méfiant d'un Etat trop aux petits soins.

Nos peurs ? ″Des dangers imaginaires″. Le bon sens ? ″La publicité des vieux cons″. Les médias ? ″Des marchands d'épouvante″. Michel Serres nous dresse le portrait sans complaisance d'une société en pleine bascule et de ses institutions tombées en désuétude.

Des risques se profilent et, pour y faire face, une nouvelle posture mentale s'impose

La victoire des socialistes était porteuse d'espoir. Un an plus tard, leur bilan inquiète, et la révolution ne semble pas pour demain. Un nouveau modèle de développement reste à inventer. Tour d'horizon des pistes à explorer.

Lister les options, définir les priorités et formuler les objectifs. Après le temps du diagnostic celui des propositions.