Depuis qu'il est arrivé au pouvoir, le chef de l'Etat subit déconvenues et coups bas. Pourtant, il survit tant bien que mal, et la France avec lui.

Enfants ou petits-enfants d'immigrés, trois des conseillers de François Hollande se sentent aussi français qu'espagnols. Histoires d'intégrations brillamment réussies.

Sceptiques, déçus, parfois compréhensifs, les journalistes des grands quotidiens étrangers ont largement commenté le tournant social-libéral du président français.

La presse internationale commente le remaniement gouvernemental et évalue les chances du nouveau Premier ministre de sortir l'Hexagone de la crise économique.

Le quotidien allemand "Die Welt" n'est pas tendre avec l'ex-ministre de l'Economie, à l'origine de la plus grave crise politique depuis le début du quinquennat de François Hollande. Les réactions de la presse étrangère.

Sanctionner la France parce qu'elle ne respecte pas les règles budgétaires européennes n'est pas le bon message à envoyer alors qu'elle commence à engager des réformes.

La démission forcée d'Arnaud Montebourg, le départ brutal de Benoît Hamin et d'Aurélie Filippetti... Il suffit d'un coup d'éclat ou d'un désaccord avec la ligne du gouvernement pour que la carrière de ministre s'arrête net. Mais les claqueurs de porte ne quittent jamais longtemps l'arène politique.

Outre-Rhin, le "French bashing" est à la mode. Et pourtant nos voisins nous empruntent aussi quelques bonnes idées...

Les Français ne croient plus beaucoup en l'Etat, en la politique et pas davantage en François Hollande, mais, pour autant, la France n'est pas près de sombrer dans le nihilisme. Voici pourquoi.

Au début de l'année, Hollande a lancé un mouvement de réformes qui ne peut aboutir aujourd'hui tant le gouvernement est à bout de souffle, et la majorité, à bout de nerfs. Histoire d'un quitte ou double.

Jamais, dans l'histoire de la Ve, une défaite aux municipales, même de grande ampleur, n'a fait tomber un gouvernement. Alors que son équipe roule sur les jantes, le président entend cacher ses dernières cartes jusqu'au bout. Voici pourquoi.

Après la percée du FN et la déroute du PS, une seule voie de salut pour la gauche : faire les réformes sans trembler, en comptant sur leurs résultats pour convaincre.