A huit mois de l'élection présidentielle, les pressions politiques se font plus fortes sur France Télévisions. En quelques semaines à peine, les accusations de "télé Sarkozy" se sont ainsi substituées à celles de "télé Hollande". Le dernier épisode, lié à l'affaire Bygmalion, n'est que le révélateur des fragilités du groupe public. Explications.

A son arrivée à la tête de la télévision publique, il y a un an, Patrick de Carolis affichait de belles ambitions. Mais ses choix n'ont guère convaincu. Il joue gros sur la grille de rentrée.

La patronne de France Télévisions est une nouvelle venue dans l'audiovisuel. Mais sa carrière chez Orange et un réseau actif lui ont permis de décrocher le job

Apprendre, jouer, s'orienter, accompagner, enseigner, la toute nouvelle plateforme de France Télévisions entend rassembler parents, enfants et enseignants. La revue « L'Ecole des parents » y sera régulièrement présente.

Expéditif à l'AFP, brouillon à France Télévisions... Quelle que soit la méthode, c'est toujours le président qui impose.

Nicolas Sarkozy souhaitait nommer Bompard, le jeune patron d'Europe 1, à la tête de la télévision publique. Mais la crainte d'un nouveau scandale l'a conduit à faire un choix qui fera peu de vagues.

Restaurer le moral des troupes est l'urgence absolue de Rémy Pflimlin, nouveau patron de la télé publique. En cause : la réorganisation menée au pas de charge par Patrick de Carolis.

Pour atteindre les objectifs imposés par l'Etat actionnaire, le président de France Télévisions Rémy Pflimlin doit, pour la première fois, rogner sur les programmes.

En dépit d'un bilan mitigé à la fois sur les programmes, la gestion des deniers publics ou le favoritisme envers certains producteurs, le patron de France Télévisions finira son mandat.

Diminution progressive de la diffusion des événements sportifs sur les chaînes gratuites de la télévision, en France, comme le prouve la Coupe du Monde 2014 dont la moitié des rencontres sera retransmise en exclusivité sur la chaîne qatarienne accessible sur abonnement BeIn Sports. Seules les chaînes du groupe France Télévisions continuent de proposer du sport à la télévision dans le cadre de leur mission de service public. En cause : des audiences trop faibles et des tarifs de retransmissions trop élevés.