Dès 1957, le capitaine Paul-Alain Léger met au point une redoutable technique d'infiltration et d'intoxication, qui fait de nombreuses victimes dans les rangs du FLN et de l'ALN.

Figure historique de la guerre d'indépendance, cet éternel opposant au « système » a tiré sa révérence après plus de soixante-dix ans de militantisme passés en grande partie loin de son pays.

En pleine guerre d'Algérie, le FLN constitue une équipe de foot pour populariser sa cause avec des joueurs évoluant dans les grands clubs français... à quelques semaines de la coupe du monde.

L'affaiblissement du DRS ? C'est lui. Le retour en Algérie de Chakib Khelil ? C'est lui aussi. Dernière preuve de l'influence grandissante du secrétaire général du FLN : le remaniement gouvernemental du 11 juin 2016.

Deux ans après avoir été banni du sérail, l'ancien patron du FLN appelle à la mobilisation pour « sauver le parti ». Il voudrait ravir la place d'Amar Saadani à la tête de la formation qu'il ne s'y prendrait pas autrement...

Sourde ou mise en veilleuse pendant qu'ils gouvernaient ensemble, la rivalité entre les partis jumeaux refait surface à la faveur des élections législatives de mai prochain. Qui l'emportera ?

Avec la mort soudaine d'Abderrazak Bouhara, la perspective d'un secrétaire général consensuel pour diriger le premier parti du pays jusqu'à la tenue du prochain congrès semble s'éloigner.

Malgré d'excellents résultats aux élections locales, le Front de libération nationale a perdu bon nombre de communes qui lui étaient promises. Un tour de passe-passe signé des autres partis.

Un secrétaire général destitué, un président de la République en convalescence prolongée, une base désemparée. La première force politique du pays traverse depuis trois mois une crise sans précédent.

Les nationalistes algériens bénéficiaient de l'impôt révolutionnaire prélevé sur le peuple à hauteur de 500 millions de francs annuels. Moins connu est le soutien logistique et financier de la RFA et de l'Angleterre qui ont agi dans l'ombre de leur prétendue alliée, la France.

Le président de la République a reconnu la responsabilité de la France dans l'abandon des harkis. En revanche, l'Algérie refuse d'ouvrir ses archives et occulte les massacres qui ont suivi la proclamation de l'indépendance.