Malgré la paix et la réinsertion des ex-guérilleros des Farc, de nombreux problèmes subsistent, résultant notamment de la centralisation excessive du pouvoir. Un débat qui sera au coeur de l'élection présidentielle du 27 mai 2018. Sommaire. Une trop fragile réconciliation. De la kalachnikov à la machine à coudre. Au Catatumbo, un territoire incontrôlable

Des centaines de fresques rupestres datant de la fin du Paléolithique ont été découvertes dans une zone encore contrôlée récemment par les Fare, ce qui rendait jusque-là toute expédition scientifique impossible.

Perdant confiance, d'anciens guérilleros des FARC reprennent les armes.

Les ex-guérilleros font leur entrée au Congrès colombien après une campagne mouvementée. Ils devraient peser politiquement bien moins qu'ils ne l'espéraient.

Il reste encore près de 4 000 personnes séquestrées dans ce pays d'Amérique du Sud, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt.

L'accord de paix, qui devrait être signé le 23 mars 2016 à La Havane (Cuba) entre l'Etat colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), mettra fin à près de soixante ans d'un conflit civil et sanglant. Depuis quelques années déjà, de nombreux combattants quittent la dernière grande guérilla d'Amérique latine, comme Diana et Jhon, entrés chez les Farc sans réelle motivation idéologique, qui se sont aimés dans la jungle et ont rendu leurs armes il y a trois ans.

Pendant le conflit avec les FARC, des paysans ont été dépossédés de leurs fermes par la guérilla. Ils réclament aujourd'hui justice, mais récupérer ces biens s'avère compliqué.

Après quatre ans de négociations à La Havane, le gouvernement colombien et la guérilla des Farc viennent de formaliser le texte d'un accord de paix final. Le président colombien appelle ses concitoyens à se prononcer par référendum sur ce projet le 2 octobre 2016.