En libérant trois otages, la guérilla pensait infliger un camouflet au président Uribe. Mais rien ne s'est passé comme prévu. Le gouvernement a repris la main et les FARC se révèlent affaiblies, divisées et désorganisées.

Les forces révolutionnaires de Colombie contrôlent toujours d'importantes régions du pays. Les offensives militaires lancées par les gouvernements successifs n'ont jamais eu raison d'un mouvement marxiste qui s'est peu à peu dévoyé.

Un guérillero qui tue son chef - en traître - doit-il toucher des millions de dollars de récompense et être en plus absous de son crime ? Un débat qui en dit long sur l'état de la moralité politique dans le pays.

L'hebdomadaire "Semana" a reccueilli les déclarations, quelques jours après sa capture, de "Martin Sombra", le commandant des Farc qui a longtemps eu la responsabilité de garder les principaux otages politiques.

Alfonso Cano, qui remplace Manuel Marulanda à la tête de la guérilla, fait partie de son état-major depuis près de vingt ans. Il n'en incarne pas moins l'irruption d'une nouvelle génération d'origine urbaine.

la libération, le 2 juillet 2008, d'Ingrid Betancourt et de quatorze autres otages des FARC a ému aux larmes les Colombiens. Mais, derrière la bonne nouvelle, que réserve l'avenir ?

Impliquée malgré elle dans le conflit qui oppose l'armée aux FARC, cette communauté paie le prix fort. Plusieurs de ses membres ont été massacrés. Ils étaient soupçonnés de collaborer avec les militaires

La libération sans contrepartie des dix derniers otages militaires des Farc est un geste de bonne volonté de la guérilla. Mais il reste encore à faire avant la fin de ce conflit qui dure depuis près de cinquante ans.

Les pourparlers de paix annoncés par le gouvernement pourraient mettre fin à une guerre vieille de cinquante ans. Mais les extrémistes des deux camps sont toujours prêts à saboter la paix...

Les négociations de paix entre le gouvernement et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) commencent le 8 octobre 2012. Après cinquante ans de guerre. Un processus de paix qui suscite beaucoup d'espoir... et de craintes.

Les militants de la Marche patriotique, parti né en avril dernier à la surprise de la classe politique, comptent participer aux pourparlers de paix. Qui sont-ils ?

Six mois après le début des négociations et pour la première fois en cinquante ans de guerre, les Farc et le gouvernement s'entendent sur la question des terres agricoles.