La nouvelle traduction du chef-d'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald cède aux facilités de langage du temps. Un lifting laborieux signé Julie Wolkenstein.

Alors que tout Fitzgerald paraît en Pléiade soixante-douze ans après sa mort, il faut lire ou relire « Gatsby le magnifique » pour saisir le génie du chef de file de la « lost generation ».

A contre-courant des représentations convenues, deux bandes dessinées viennent audacieusement rafraîchir la coupe des héros de bibliothèque.

Baz Luhrmann aux manettes + Leonardo DiCaprio dans le costume de Gatsby : on redoutait la pièce montée indigeste. Finalement, la crème est délicieusement fouettée. Portée par une BO et des acteurs géniaux, l'adaptation pyrotechnique et en 3D du chef d'oeuvre de Francis Scott Fitzgerald se révèle une bonne surprise.

Baz Luhrmann adapte ″Gatsby″. Pour ″Le Point″, il révèle tous les secrets de l'événement du festival.

Depuis la première adaptation de ″Gatsby le Magnifique″ au cinéma, du vivant de son auteur, Hollywood et Fitzgerald multiplient les rendez-vous manqués. Le dernier film de Baz Luhrman, ne fait malheureusement pas exception.

Un héros ambigu, à la fois baron et truand, qui mène grand train pour mieux oublier ses origines pauvres : l'histoire de Gatsby est un des mythes d'Hollywood. Dans son adaptation, présenté en ouverture du Festival de Cannes, Baz Luhrmann échappe au pièd du magnifique. Et révèle, comme le roman de Francis Scott Fitzgerald, la complexité du personnage.

Quatrième adaptation au cinéma du roman de Francis Scott Fitzgerald, « Gatsby le Magnifique », de Baz Luhrmann, promet d'en être la vision la plus iconoclaste, la plus pop et la plus romanesque. Avant d'ouvrir le bal au 66e Festival de Cannes, le réalisateur australien nous raconte les coulisses d'une production titanesque.

Une nouvelle traduction pour son plus fameux roman, et son essai protéiforme enfin édité, pour vérifier que Fitzgerald échappe toujours à la littérature.

Adapter en images le roman de Francis Scott Fitzgerald, ″Gatsby le magnifique″, qui plus est après le sublime film où Robert Redford joue le personnage principal, n'était pas chose aisée. En choisissant de le transposer dans la Chine contemporaine, le scénariste Stéphane Melchior-Durand assume un parti pris. Il a accepté de revenir avec nous sur ce choix.

Philippe Jaworski ajoute, à la traduction célébrée de Jacques Tournier et à celle, discutée, de Julie Wolkenstein, une troisième version de "Gatsby".