Cinquante ans après son départ du pouvoir, de Gaulle reste « le président préféré des Français », et de loin. Tous les sondages le confirment. La moyenne d’âge des sondés étant de 41 ans, cela laisse rêveur. Que savent-ils réellement de ce personnage, de son histoire, de son rôle dans l’Histoire ? Peu de chose, sans doute. Mais assez pour éprouver un sentiment profond. Or les sentiments, en politique, cela compte. Sommaire. Un illusionniste fourbe, cynique et rétrograde. Le dirigeant le plus remarquable depuis Napoléon. Le manuscrit des « Mémoires de guerre ».

Après avoir affronté la plus grande crise sociale et politique de lave République, de Gaulle entend réformer la France par la régionalisation et la participation. Alors qu'il dispose d'une écrasante majorité à l'Assemblée nationale, il soumet son projet au peuple, par un référendum. Le non l'emporte, et le général de Gaulle renonce aussitôt à sa fonction de président de la République. Sommaire. Régionalisation : et si la France était passée à côté de son histoire ? La participation : une occasion manquée.

Au référendum d'avril 1969, les Français s'opposent à la création des régions et à la réforme du Sénat souhaitées par de Gaulle. Comme il le leur avait annoncé, il quitte alors ses fonctions de président de la République. Un tournant dans l'histoire d'une Ve République encore toute jeune.

Inspiré par le divin, l'homme du 18 juin croyait autant en Dieu qu'en la France, "fille aînée de l'Eglise". Son lien mystique avec la foi a dicté son action politique, sans jamais tomber dans la bigoterie.

Avant "De Gaulle", qui vient de sortir en salles, le cinéma français n'avait produit aucun biopic de référence sur la figure intimidante du Général. Pourquoi tant de pudeur ?

Le grand historien revient sur deux personnages clefs de notre XXe siècle: le maréchal Pétain, qui reçut les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940, et le général de Gaulle, père de la Ve République.

Acclamé par la foule, Charles de Gaulle, le 26 août 1944, descend les Champs-Elysées, auréolé de ses succès. La Résistance, bien sûr, mais aussi la paix des braves signée avec les héros communistes. "Le rebelle devient alors souverain", résume l'écrivain Jean Lacouture.

Essayiste, orateur, mémorialiste, de Gaulle fut avant tout un homme du verbe et de l’action. Chez lui, littérature, histoire, politique forment un tout, où l’éternel et le temporel se rejoignent...