A l'occasion des 200 ans de la campagne de Russie, J.-O. Boudon, à l'aide de récits de rescapés et de sources variées, cherche à comprendre le rôle majeur de cette défaite française dans la construction de la mémoire européenne.

A partir de sources russes, polonaises, allemandes et françaises, l'auteur tente d'éclairer cette entreprise militaire de Napoléon, alors au sommet de sa gloire, qui lança 691.500 hommes, dont 200.000 Français, dans une épopée tragique.

En s'appuyant sur des rapports, des journaux, des lettres ainsi que sur la presse et la littérature de l'époque à travers des documents russes, français et polonais, cette étude expose les causes réelles de la campagne de Russie, les véritables motivations politiques, les plans stratégiques des deux camps et présente un vaste tableau de l'état d'esprit des sociétés russe et française.

L'auteur évoque la bataille d'Eylau qui se déroula dans le brouillard et la neige le 8 février 1807 et où Napoléon a failli tout perdre. Effectuant un voyage dans l'enclave russe de Kaliningrad, où se trouve le site d'Eylau, à l'occasion du deux centième anniversaire de la bataille, l'écrivain nous livre son parcours dans la ville sur les traces des fantômes de ce jour sanglant. ©Electre 2017

A l'occasion du bicentenaire de la campagne de Russie (1812), cet essai s'appuie sur des correspondances, des journaux intimes et des mémoires aussi bien russes que français, et fait la part de la légende pour se rapprocher au plus près de la réalité des faits d'une campagne qui fut un tournant décisif des guerres napoléoniennnes et de l'histoire de l'Europe.

Aide de camp de l'Empereur, général à trente ans, presque toujours rapproché de Napoléon, Ségur le sert jusqu'au dernier jour et peut l'étudier de près. C'est lorsque l'Empire tombe qu'il commence ses mémoires, réutilisant pour cela les notes prises pendant les évènements.

Acteur et observateur du côté russe durant la campagne de 1812, Clausewitz analyse la situation d'un point de vue politique, diplomatique et militaire sur fond de nationalisme. En effet, déçu par la défaite d'Iena, Clausewitz, alors au service de la Prusse, passa au service de la Russie par patriotisme tandis que le roi de Prusse faisait alliance avec Napoléon.