Belle et dense histoire d'un marathonien éthiopien, le dernier roman de Jean Hatzfeld évoque l'incompréhension entre le Nord et le Sud.

L'Afghanistan dans les romans de Paolo Giordano et de Paulina Dalmayer, l'ex-Yougoslavie avec Jean Hatzfeld : trois livres restituent la réalité brute et physique de la guerre.

Ancien journaliste devenu écrivain après une rencontre personnelle avec l'Histoire, Jean Hatzfeld publie son cinquième livre sur le génocide rwandais, "un papa de sang", utile complément à sa fondamentale "trilogie des marais".

Envoyé en Ethiopie, Frédéric retrouve sous les traits d'un soldat un ancien athlète, accusé de dopage. Le reporter va alors tenter de comprendre le destin de ce champion déchu.

Avec "La stratégie des antilopes", troisième volet sur le Rwanda, le grand reporter montre la vie et la cohabitation des bourreaux et des victimes après le génocide.

"Récits" : le mot figure en couverture du nouveau livre de Jean Hatzfeld. On pourrait le mettre au pluriel ; ce sont en effet des voix que l'on entend dans cette "Strétagie des antilopes", troisième tome consacrée par l'auteur rwandais.

L'inoubliable récit du grand reporter de "Libération" prend place aux côtés des pages éternelles que l'éternelle tragédie des guerres a inspirées à Hemingway, Barbusse ou Albert Londres.

Trois ans après avoir publié le récit des survivants des massacres au Rwanda, ce correspondant de guerre a interrogé les bourreaux de ce génocide.

Bouleversants, ces deux ouvrages se penchent sur le surgissement de l'horreur et sur la fragilité de la frontière entre l'humain et l'inhumain.

Une nouvelle immersion de Jean Hatzfeld dans les traumas du Rwanda : il se consacre cette fois-ci à la « deuxième » génération, aux enfants des massacrés et des massacreurs, qui doivent surmonter la disparition ou le silence de leurs parents, et ne parviennent pas encore à se parler.

On voit ces images : des hommes hébétés, qui errent seuls et resteront inconsolables. Des hommes qui s'interrogent sur leur survie, sur ce qui leur a valu d'être épargnés par les bourreaux ou d'échapper à la mort.