Après « Two Lovers », James Gray creuse encore la veine du mélodrame avec la bouleversante odyssée d'une femme catholique dans le New York corrompu des années 20.

Depuis son oscar, l'actrice explose à Hollywood. Dans ″The Immigrant″, de James Gray, elle donne la réplique à Joaquim Phoenix.

James Gray revient aux sources de l'Amérique, là où elle se fait : le New York des émigrés, dans les années 1920. Rencontre avec un grand classique d'aujourd'hui.

Dans le prochain film de James Gray, elle incarne une Polonaise qui sombre dans la prostitution à son arrivée aux Etats-Unis. Un rôle grave écrit sur mesure pour l'actrice française, qui y dévoile un jeu particulièrement abouti.

Cannes, les critiques, ses fans français, les frères Weinstein... A l'occasion de la sortie de ″The Immigrant″, son film le plus ambitieux, James Gray fait le point sur sa situation au sein du cinéma US. Et en profite pour se projeter dans l'avenir : ″J'ai l'âge où les cinéastes réalisent leurs meilleurs films″.

"The Immigrant" a la beauté éternelle des classiques. Si "Two Lovers", en peignant un couple dans la ville, évoquait "l'Aurore" de Murnau, le blanc visage de Marion Cotillard au coeur du clair-obscur urbain, la poésie des taudis de "The Immigrant" renouent avec le Griffith du "Lys brisé" et des "Deux orphelines".

Le réalisateur américain s'est inspiré de sa famille russe pour raconter l'histoire d'une jeune immigrée, jouée par Marion Cotillard.