Une série d'attentats meurtriers a frappé l'Etat de l'Assam le 30 octobre dernier. Mais c'est toute l'Asie du Sud qui est confrontée au djihad. Et, en Inde, l'incurie des autorités ne fait qu'aggraver la situation.

La victoire haut la main de la formation du Premier ministre sortant est accueillie avec soulagement. Elle illustre la maturité de l'électorat et son désir de poursuivre sur la voie du changement

Ralentissement de l'économie, scandales divers, crise de leadership... A deux ans des élections générales, le parti au pouvoir paraît bien mal embarqué.

Trois mois après son entrée en fonction, le Premier ministre présente un bilan mitigé. Sa gestion contestable de la crise économique fait de l'ombre aux initiatives qu'il a prises dans le secteur social.

Un énorme scandale de corruption vient d'éclabousser le chef de l'exécutif indien, Manmohan Singh. De quoi ébranler son parti, le Congrès au pouvoir depuis six ans.

Son image est entachée par les scandales de corruption. Pour celui qui a été pendant vingt ans le grand architecte de l'Inde moderne, la fin de règne s'annonce difficile.

Pour apaiser les fondamentalistes musulmans, New Delhi a préféré persuader le romancier d'annuler sa visite en Inde. Ou comment la liberté d'expression se retrouve bradée à des fins électoralistes.

Nommé, il y a un an, Premier ministre, le nationaliste hindou qui promettait de donner un nouvel élan au géant du sous-continent peine à réformer un pays enkysté et à imposer sa vision. Mais en a-t-il seulement une, au-delà du discours marketing ? parmi ses électeurs, jusque dans son fief du Gujarat, l'impatience gronde.

Elu à une écrasante majorité, Narendra Modi aura toujours quelques difficultés à répondre aux énormes attentes liées à son élection. Après 12 mois au pouvoir, l'économie est en croissance mais les entreprises s'impatientent.

Le 7 février 2015, les habitants de la capitale se sont rendus aux urnes pour élire leur nouvelle assemblée législative. Une élection test dans le coeur politique de l'Inde.

Le gouvernement entérine des mesures contre lesquelles il bataillait lorsqu'il était dans l'opposition.

Le Prix Nobel d'économie 1998 s'inquiète de la tendance du Premier ministre Narendra Modi à prôner la supériorité de l'hindouisme, ainsi que des coupes budgétaires dans la santé et l'éducation.