Une journaliste du New York Times s'est rendue dans la plus grande usine de France pour mesurer les effets de la crise économique. Son constat : les ouvriers de l'automobile se résignent

La capacité des marques automobiles de luxe à résister à des vents contraires, un modèle à méditer.

Conjuguer voiture propre et valorisante, une nouvelle équation à résoudre pour les entreprises

Mais pourquoi faut-il donc qu'en matière automobile la France ne fasse rien comme les autres ? Parce que c'est la clé du succès de Renault et de Peugeot.

En 1900, il existait quelque 600 marques françaises qui ne produisaient guère plus de 4 800 voitures par an. Et partir à son volant relevait de l'aventure. Aujourd'hui, avec les progrès techniques, l'automobile, construite à la chaîne, s'est démocratisée.

Le troisième constructeur automobile mondial a reçu 70 propositions, venues de toute l'Europe. Et il a décidé de s'installer à Valenciennes. Pour des raisons avant tout politiques.

Le match entre les constructeurs français et allemands va-t-il tourner à l'avantage des français ? Plus puissants, plus riches aussi, Mercedes et Volkswagen ont laissé la palme de la créativité et de l'innovation à Peugeot et à Renault, qui en reccueillent les fruits.

Effondrement des constructeurs américains, difficultés des Européens, montée en puissance des Coréens et bientôt des Chinois, délocalisations... Dans une industrie automobile en plein bouleversement, les Français sont à la peine, avec des coûts élevés et des parts de marché en baisse.

Après deux décennies de galère, de licenciements et de reculs, Renault et Peugeot-Citroën sont repartis, chacun à sa manière, à la conquête du monde.