Faire l'amour rendrait plus intelligent, grandir avec une soeur rend plus apte au bonheur et un bain à 40 degrés Celsius fait maigrir. Il est scientifiquement prouvé que vous vous en fichez. Il est tout aussi scientifiquement prouvé que vous ne pouvez pas vous empêcher de lire ces études pas toujours très fiables.

L'accès en ligne aux articles scientifiques libre et gratuit date du début des années 2000 dans le secteur des sciences de la vie. Puis il a gagné les autres disciplines. Saluant une démocratisation de l'accès au savoir, le médecin et éditeur Hervé Maisonneuve en pointe aussi les effets pervers.

Comment les chercheurs sont-ils évalués ? Le plus souvent, par un examen des publications qu'ils ont signées. Or la liste des signataires d'un article scientifique ne reflète pas toujours les justes contributions de chacun : traditions, compromis et enjeux du pouvoir viennent brouiller les pistes.

Trois mois après le vote de la loi numérique, une enquête de l'ADBU détaille les apports de la fouille de textes pour les chercheurs et les obstacles encore à franchir pour généraliser cette pratique.

Des revues et dépôts d'archives en ligne consacrés aux résultats négatifs ont récemment vu le jour. Ils témoignent d'une prise de conscience, bien que timide, des milieux scientifiques. Ces résultats d'un genre particulier pourraient être utiles. Une réflexion est engagée, portant non seulement sur le bien-fondé de leur publication, mais aussi sur leur présentation.

Depuis la loi du 4 mars 2002 renforcée par celle du 9 août 2004, les patients qui participent à une recherche clinique doivent êtres informés, à son issue, des résultats globaux.

« Nouveaux OGM », « OGM cachés », NPBT... Tous ces noms désignent la même chose : de nouvelles techniques d'obtention des plantes et leurs produits. S'agit-il d'OGM ? Le débat fait rage, mais la question est-elle la bonne ?

Le premier avril, chacun doit se méfier. A la télévision, les canulars sont légions ! Dans Le Fils de Néandertal, un " documenteur " diffusé sur Arte, des scientifiques affirmaient que certains hommes actuels possèdent 66 % de gènes néandertaliens. Même si la fin du " reportage " révèle une partie du pot aux roses, la démarche a fait des remous parmi les chercheurs. En effet, a-t-on le droit de tourner la science en ridicule ?