Globalement réussie, l'exposition internationale de la Biennale de Venise porte un regard bienveillant sur le monde, fait d'attentions et d'engagements, au risque d'un didactisme trop appuyé. Contenu du dossier : compte-rendu de l'édition 2017 ; " Studio Venezia ", un projet bien Veilhan ; de l'esthétique pavillonnaire ; la biennale hors les murs.

A la suite de Philippe Parreno en 2013, Tino Sehgal dispose cet automne 2016 d'une carte blanche dans tout le Palais de Tokyo (12 octobre - 18 décembre 2016). Il y montrera un ensemble de "situations" - pour reprendre le terme avec lequel il désigne ses oeuvres - qui prendront corps entre des sculptures et installations d'autres artistes invités par lui. L'exposition sera comme un organisme vivant qui évoluera avec les mouvements des visiteurs. Il interviendra également à travers une nouvelle création au Palais Garnier, avec les danseurs du Ballet de l'Opéra (26 septembre - 9 octobre 2016).

Découvert par le monde de l'art au moment de la dernière Biennale de Venise où Okwui Enwezor avait montré ses vidéos dans le Pavillon international, Samson Kambalu expose actuellement à la Whitechapel Gallery de Londres. L'occasion de faire le point sur son travail depuis une dizaine d'années.

A Nîmes et à Rotterdam, le Suisse Ugo Rondinone expérimente de nouvelles perspectives spatiales et temporelles, dans deux univers en apparence opposés qui confirment la richesse infinie de sa palette.

Vingt et un ans après la dernière "Biennale de Paris", le ministère de la Culture a décidé de créer une nouvelle manifestation d'art contemporain triennale visant à mettre en exergue la diversité de la création en France.

L'installation ″Exhibit B″ de Brett Bailey fait se croiser les regards des spectateurs et des acteurs, figés en pensionnaires des zoos humains du siècle dernier. Une expérience intense.

Du 12 octobre au 28 décembre 2016, le Palais de Tokyo a offert une « carte blanche » à Tino Sehgal, qui a occupé l'intégralité de ses espaces d'exposition. Depuis une dizaine d'années, l'artiste britannique conçoit des performances dans des lieux d'art. Après une formation de chorégraphe, il a été invité notamment par le Guggenheim Museum de New York en 2010 et a remporté le Lion d'or à la Biennale de Venise en 2013.

Le vidéaste plasticien français expose à la Tate Modern, à Londres, une oeuvre qui explore les frontières entre la fiction et la réalité. Une installation mouvante et intuitive que l'artiste s'autorise à retoucher à tout moment.

A propos de trois installations d'Agnès Varda dans une galerie parisienne.