La «maison de sons» du compositeur et plasticien Pierre Henry, disparu en 2017, n'est pas une simple maison d'artiste, c'est une «oeuvre d'art totale» qui ne jouera plus après sa destruction cet été. Ultime reportage.

Avec lui, algorithmes, codes et data deviennent des objets artistiques. Féru de musique et d'informatique, le Japonais Ryoji Ikeda triture le numérique jusqu'à l'abstraction. Exposées à partir du 15 juin 2018 au Centre Pompidou, deux de ses installations invitent le spectateur à un voyage sensoriel.

Hôte du Pavillon français, l'artiste est l'une des grandes attractions de la Biennale de Venise avec son installation "Studio Venezia". Rencontre avec un passionné de son et de création, et avec ses complices Chassol et Sébastien Tellier.

Figure phare de la création japonaise, très visible dans le cadre de l'année «Japonismes» en France, le plasticien et musicien privilégie l'approche émotive et sensitive à l'approche intellectuelle de l'art.

A la Biennale de Venise, la France a confié son pavillon national à Xavier Veilhan qui y a installé un véritable studio d'enregistrement en état de fonctionnement qui peut laisser perplexe les visiteurs. Alors, art ou musique ? Enquête à Venise et ailleurs...

Longtemps relégué à l'arrière-plan dans le monde de l'art, le son se trouve désormais au coeur des préoccupations esthétiques, elles-mêmes inhérentes aux évolutions techniques. Pas une biennale, pas une fondation qui ne mettent en avant une « installation sonore » ou un "concert immersif". Des niches les plus radicales aux installations les plus sophistiquées, il était temps de revenir, avec Julien Bécourt, sur cet art souvent déprécié, à la fois expérience de focalisation et de lâcher prise, mais aussi sur son histoire et sur ses formes.