Voilà dix ans que le trompettiste et le saxophoniste n'avaient plus enregistré ensemble. Avec "Brotherhood", la plus célèbre fratrie du jazz francophone fait un retour en force, entre hommage aux musiciens qui ont marqué leur parcours et complicité familiale. Rencontre.

Vingt ans après ses débuts, le saxophoniste Pierrick Pédron a enregistré son dixième "Fifty-Fifty" à New York entouré de formidables jazzmen américains. Rencontre avec un quinquagénaire heureux qui ne fait rien à moitié.

Fils d'une chanteuse et d'un pianiste de jazz, Prince était un auteur, compositeur, producteur et multi-instrumentiste de génie dont ont commence seulement à mesurer l'immensité de l'oeuvre. Cinq ans après sa mort, "Jazz Magazine" lève le voile sur l'héritage musical de ce créateur sans limites, en passant par ses amours jazz, New York, Mineapolis, le New Morning et tout en écoutant parler ses proches. Sommaire. Une vraie soif d'apprendre• Bob Belden : bienvenue au Rhythm Club. Entretien avec Michael Bland. 1986, 1987,2010 : nuits de folie au New Morning. New York 2004 : un solo inoubliable.

Pour "Jazz Magazine", la chanteuse, auteure et compositrice Marion Rampal a bien voulu dialoguer avec l'un de ses inspirateurs majeurs, Archie Shepp, qui vient de publier le magnifique "Let My People Go" en duo avec Jason Moran. Un entretien pas comme les autres ponctué par tous les chants du possible.

Pour une fois, pas de Billie Holiday, d'Ella Fitgzerald, de Sarah Vaughan, de Frank Sinatra ou de Nina Simone, mais des vocalistes au féminin / masculin sur lesquels nous souhaitions braquer les projecteurs, en nos attardant sur les moments forts de leur bibliographie. Certains sont légendaires et cultes, ou en passe de le (re)devenir, d'autres injustement méconnus à notre goût. Un choix du coeur pour le premier volume d'un dossier qui ouvre la voie... aux plus belles voix. Sommaire. Abbey Lincoln. Andy Bey. Roberta Flack. Mark Murphy. Lou Rawls. Esther Marrow. Fontella Bass. Helen Merrill.

Le 4 septembre dernier, le contrebassiste Gary Peacock disparaissait à l'âge de 85 ans. Retour en dix disques phares sur le roman d'une vie de musicien hors du commun placée sous le signe de la liberté.

C'est en juin 2020, en pleine pandémie de Covid-19, que, profitant de la parenthèse du premier déconfinement, nous sommes allés rencontrer François Jeanneau, chez lui, dans le petit appartement qu'il habite à Montreuil depuis maintenant une vingtaine d'années. Avec son élégance d'éternel jeune homme et ce petit air d'humilité malicieuse qui jamais ne le quitte et tient à distance toute forme d'épanchement ou de grandiloquence, ce musicien majeur, de toutes les aventures du jazz français depuis les années 1960, a accepté de plonger dans son intimité et de nous conter sa carrière par le menu.

C'est une vaste pièce baignée d'une lumière douce, au dernier étage d'un immeuble cossu du sixième arrondissement de Paris. Silhouette sombre et longiligne à l'élégance austère, Michel Portal nous reçoit chez lui. Une plaque de verre sur tréteaux encombrée d'un amoncellement de papiers, de disques et de partitions, deux vieilles chaises en bois. Un pauvre canapé comme rejeté dans un coin. Un pupitre. Une clarinette. L'espace est nu, à peine habité. Comme une invitation permanente au voyage, une forêt de valises de toutes tailles hérissent leurs poignées rétractiles.

Avec sa face ronde de barde breton, sa bonhomie confortable et son accent parigot des faubourgs, Henri Texier peut parfois donner l'impression de sortir tout droit d'un roman de Raymond Queneau.

Avec "Back To The Moon", le saxophoniste alto, chanteur, auteur et compositeur signe avec son groupe Supersonic une oeuvre intense et flamboyante, riche en contraste et en rebondissements, à l'image de sa vie. Jamais Thomas de Pourquery ne s'est confié avec autant de profondeur qu'au gré de notre grand entretien. Et en bon rédacteur en chef invité, il s'en est allé questionner des amis chers - Jeanne Added, Alice Diop, Andy Emler, François Jeanneau et Daniel Zimmerman - et a choisi de braquer ses projecteurs coups de coeur sur Maya Dunietz, Sheila Maurice-Grey et Antonin-Tri Hoang. Sommaire.

Il y a cinquante ans, le 6 juillet 1971, Louis Armstrong s'éteignait, à peine un mois avant son soixante-dixième anniversaire. Le trompettiste aurait donc eu 120 ans cette année, c'est-à-dire l'âge du jazz. Il ne l'a pas créé, mais il lui fit prendre un tournant décisif dans la modernité et l'universalité. Il incarna le dynamisme, la plastique, la fraîcheur et l'imagination de la musique afro-américaine, avant de devenir une immense vedette populaire dont le succès déborda les contours de la sphère jazzistique.

Il y a quarante ans, Donald Fagen dévoilait son premier 33-tours, "The Nightfly", enregistré sans son alter ego Walter Becker, l'autre moitié créative de Steely Dan, groupe culte dont ils étaient les deux têtes pensantes. Ce classique instantané a depuis touché plusieurs générations. Retour, à travers les disques de Donald Fagen et de Steely Dan sur une saga musicale où se sont toujours harmonieusement mêlés la pop, le R&B et bien sûr le jazz. Sommaire. "The Nightfly", what a beautiful world. "Aja", le point d'équilibre. "Gaucho", le diable dans les détails.