Vertement tancé par Juan Carlos, Chavez exige du roi des excuses et annonce "une profonde révision" des relations avec Madrid.

Une série de scandales fait vaciller une maison royale exemplaire.

Depuis plusieurs semaines, le souverain espagnol est attaqué de toutes parts, dernièrement par Hugo Chavez, en plein sommet ibéro-américain. Résultat : la cote de la famille royale n'a jamais été aussi élevée !

La couronne a été ternie par le scandale du safari de Juan Carlos au Botswana. Acteur clé de la transition démocratique, ce dernier reste pourtant le meilleur atout d'un pays divisé, estime l'écrivain conservateur José Mar¡a Carrascal.

Le successeur de Juan Carlos n'a qu'une mission : faire oublier les scandales.

Deux des trois derniers rois d'Espagne ont dû quitter le trône avant leur mort. Le même sort attend-il Juan Carlos ?

Il a suffi d'une photo montrant le roi d'Espagne devant le cadavre d'un éléphant pour que tout remonte à la surface : la colère d'un peuple durement éprouvé par la crise, les scandales et querelles qui agitent la maison royale et, surtout, cette question qui désormais n'est plus taboue : à quoi sert la monarchie en 2012 ?

Avant les scandales et l'abdication, il sut balayer les années noires de la dictature. Portrait.

En Espagne, un canular télévisuel sur le coup d'Etat raté de 1981 fait vaciller la monarchie : Juan Carlos y aurait participé... Une preuve de plus du discrédit dont souffre un roi vieillissant.

Le pays n'a plus besoin de sa monarchie pour garantir la démocratie. Felipe, le fils de Juan Carlos, aura du mal à sauver cette institution qui tombe en morceaux.