Cela s’est passé le mardi 12 juin 2018, sur l’île de Sentosa, à Singapour. Donald Trump, le président des Etats-Unis, et Kim Jong-un, le leader de la Corée du Nord, se sont finalement rencontrés. Une poignée de main de douze secondes, un tête-à-tête de trente-huit minutes, une réunion de quatre heures et, finalement, un document signé par les deux hommes, qui s’engagent à “une dénucléarisation complète de la péninsule coréenne”. “Nous sommes prêts à ouvrir un nouveau chapitre entre nos deux pays”, a proclamé Donald Trump, lors d’une conférence de presse organisée à la fin de la réunion.

Si toutes les parties coopèrent étroitement, la reprise du dialogue intercoréen pourrait déboucher sur des discussions entre Pyongyang et Washington pour la dénucléarisation de la péninsule, estime cet analyste. Sommaire. La diplomatie olympique fera-t-elle un miracle ? Pyongyang ne veut pas parler du nucléaire.

En élevant le niveau d’exigence américain, Donald Trump a gelé un processus de paix qui semblait pourtant bien engagé. Séoul voit s’envoler les espoirs d’apaisement dans la péninsule. Sommaire. Washington souffle le froid. L'échec de la diplomatie en tête-à-tête.

Avec les essais nucléaires de la Corée du Nord, dirigée par Kim Jong-un, la bombe atomique est à nouveau un enjeu géopolitique crucial. Sommaire. Jeux dangereux. Dans la tête de Kim. Kim Jong-un : "Aucun ennemi, si puissant soit-il, ne peut se risquer à nous provoquer". Ces crises nucléaires qui ont affolé la planète. Nicholas Burns : "La Chine doit aider le reste du monde à résoudre le conflit".

En menaçant de procéder à de nouveaux tests nucléaires, le dictateur nord-coréen a fait monter la tension avec les Etats-Unis.

M. Donald Trump a annoncé le 24 mai 2018 à M. Kim Jong-un l’annulation de la rencontre américano - nordcoréenne prévue pour le 12 juin. Au-delà des ruses rhétoriques visant à arracher des concessions à l’autre partie, tous deux divergent sur la méthode pour dénucléariser la péninsule. Le président sud-coréen Moon Jae-in, lui, ne ménage pas ses efforts pour aboutir à un traité de paix.

Partie de poker ou jeu de dupes, les mots manquent pour qualifier l’enchaînement rapide de contacts qui a mené au sommet Kim-Trump de Singapour en juin 2018 et à la reprise d’une négociation active menée pour l’essentiel par le secrétaire d’État américain à Pyongyang.

Le 13 février 2017, Kim Jong-nam, demi-frère de l'autocrate nord-coréen, est assassiné à l'aéroport de Kuala Lumpur. Deux jeunes femmes l'ont tartiné d'un liquide neurotoxique. Elles pensaient avoir été recrutées pour un canular.

Un discours du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, en janvier 2024, a suscité de vives inquiétudes dans les chancelleries occidentales. Annonçant une rupture stratégique, Pyongyang semblait menacer son voisin du Sud et préparer une attaque militaire. Comme bien souvent, les analyses dominantes de la situation ont omis de prendre en compte la responsabilité des autres acteurs du conflit.