De la guerre dans l'Est à la révision de la Constitution, en passant par les multiples défis économiques et sociaux, le président réélu est plus que jamais au pied du mur. Saura-t-il se réinventer pour, enfin, faire décoller son pays-continent ? Sommaire. Attention : cocotte-minute !, editorial. Le président en terrain miné. Fifi Masuka, reine du Lualaba et du cumul des mandats. Opposition. KO debout. Joseph Kabila a-t-il encore une carte à jouer ? Peur sur le Sud-Kivu. Economie. A l’aube d’une nouvelle ère ? Turhan Mildon, accélérateur de grands projets.

Le pays se serait passé d'une si mauvaise publicité. Le 1er septembre, les détenus de la plus grande prison de Kinshasa se soulevaient. Embarrassés, les autorités ont promis d'ouvrir une enquête sur ces événements qui ont fait officiellement 131 morts et de mettre un terme à la surpopulation carcérale. Sans beaucoup de résultats pour l'instant.

En boxe, on use et on abuse de l’expression « combat du siècle » alors qu’un seul mérite clairement cette distinction, c’est évidemment celui qui opposait Mohamed Ali et George Foreman à Kinshasa le 30 octobre 1974. Il y a donc exactement cinquante ans.

Situation sécuritaire et humanitaire dans l'Est, projet de modification de la Constitution, pouvoir d'achat ... Un an après l'investiture de Félix Tshisekedi pour un second quinquennat, les sujets d'inquiétude sont nombreux. Malgré tout, le pays affiche une croissance solide et cherche à se réinventer. Sommaire. Ter repetita. Felix Tshisekedi et la sensation du troisième mandat. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement : "Tout le monde voulait ce débat sur la Constitution". L'Église catholique, apôtre de la contestation ?

En République démocratique du Congo, des artistes rivalisent de créativité pour attirer l'attention sur les maux dont souffre le pays : misère, délabrement sanitaire, violences faites aux femmes, enfances gâchées... Tels jadis les sorciers ou initiés de cultes animistes, ils déambulent dans les rues de la capitale cachés sous des costumes recouvrant intégralement le corps. Pour confectionner ces « masques », ils utilisent la matière première la plus abondante dans leurs quartiers, les déchets, et une arme secrète, l'ironie.