Présentée en ouverture du Festival de Cannes, "La Mauvaise Education" est une oeuvre très noire, une histoire de vies gâchées, de désir et de mort. Un film dont la virtuosite saisissante est entièrement au service d'une humanité profonde et bouleversante.

Almodovar en pleine maturité, avec un film à tiroirs, brillant et fascinant.

Avec "La Mauvaise éducation", qui tient tout autant de l'oeuvre autobiographique que du film noir, et qui mélange allègrement et brillamment registres, personnages, époques, émotions et situations, le cinéaste madrilène revient à Cannes, cinq ans après "Tout sur ma mère".

Révélé par "Amours chiennes" et "Y tu mama tambien", il revient en sélection officielle, dans deux des films les plus attendus : "La mauvaise éducation" d'Almodovar et "Voyage à motocyclette" de Walter Salles.