Vingt et un ans après ″Attache-moi″, Antonio Banderas retrouve Pedro Almodovar. Dans ″La Piel que habito″, il joue un chirurgien fou. L'acteur y est glaçant, étrange, dérangeant. Loin, très loin du jeune premier de ses débuts. Souvenirs...

Dans les films de Pedro Almodovar, Antonio Banderas est toujours inquiétant : peloteur, psychopathe ou assassin... Avec ″La Piel que habito″, il retrouve pour la sixième fois celui qui l'a vu naître au cinéma.

Dans ″La Piel que habito″, Pedro Almodovar filme ses obsessions, la beauté et l'identité sexuelle, dans une atmosphère hitchcockienne.

Après des années passées à défourailler dans des productions hollywoodiennes de qualité décroissante, Antonio Banderas renaît dans ″La Piel que habito″, le dernier film de Pedro Almodovar, son ex-mentor. Il y interprète un machiavélique chirurgien avec une placidité qu'on ne lui connaissait pas. Antonio is back !

Après s'être réapproprié les codes du mélodrame pour livrer une série de grands films, de ″Tout sur ma mère″ (1999) à ″Etreintes brisées″ (2009), Pedro Almodovar prend un tournant vers le film noir avec ″La piel que habito″ (en français, ″ La peau que j'habite″). Librement inspiré de l'excellent polar de Thierry Jonquet ″Mygale″, son scénario réactualise le thème du savant fou à l'heure de la vengeance et de la loi du désir.

Dans le secret d'une clinique ultramoderne, un chirurgien oeuvre à la confection d'un tissu humain qui résisterait à tout. Autour de ce savant fou des temps modernes, le réalisateur espagnol a composé un film halluciné, qu'il a accepté de disséquer pour nous.

Le cinéaste espagnol retrouve Antonio Banderas avec ″La piel que habito″, une histoire d'amour et de transformation. Parti bredouille de la Croisette, Almodovar est venu à Paris nous expliquer la fleur de ses secrets.